Les résultats de Bombardier surprennent
La Caisse accorde 195 M$ US à Bombardier
Le groupe doit une fière chandelle à sa division transport qui amortie en partie les effets de la récession sur son secteur aéronautique. En fin de journée, le titre de Bombardier prenait 7,31%, ou 28 cents, à 4,11 dollars. Mardi, le titre de l’entreprise avait reculé de 4% pour s’établir à 3,83 dollars.
Pour le deuxième trimestre terminé le 31 juillet dernier, le bénéfice net de Bombardier a atteint 202 millions $ US, comparativement à 259 millions $ US un an auparavant. Le bénéfice par action dilué s'est établi à 11 cents US, en regard de 14 cents US l'exercice précédent.
Les revenus ont, pour leur part, totalisé 4,95 milliards $ US, soit un niveau semblable à celui de 4,93 milliards $ US inscrit aux livres pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Commentant ces résultats, le président et chef de la direction, Pierre Beaudoin, a affirmé que l'entreprise prend les mesures nécessaires pour faire face à un contexte économique difficile qui continue d'avoir une incidence sur ses résultats. «L'ensemble de l'industrie aéronautique évolue toujours dans des conditions exigeantes, mais néanmoins, Bombardier Aéronautique a livré 80 appareils au cours du trimestre, comparativement à 89 l'an dernier et a augmenté sa part de marché dans les avions d'affaires», affirme Pierre Beaudoin.
La haute direction de l’entreprise souligne toutefois que sa division Transport, spécialisée dans la construction de trains, s’en tire beaucoup mieux. «Bombardier Transport a connu un bon trimestre. Les revenus, la marge BAII ainsi que les flux de trésorerie disponibles se sont améliorés comparativement à l'an dernier et le groupe est en bonne voie d'atteindre sa cible de marge BAII de 6 % pour l'ensemble de l'exercice», affirme M. Beaudoin.
De manière générale, le grand patron de Bombardier estime que la compagnie est dans une bonne position. «De façon globale, nous disposons de solides assises, d'un carnet de commandes bien garni et d'une robuste position de liquidité, et nous demeurons concentrés sur la réduction des coûts et l'amélioration de la génération de flux de trésorerie», commente Pierre Beaudoin.
Turbulences pour l’aéronautique
Les résultats du groupe ont donc été affectés par le contexte difficile du marché des aéronefs dans lequel évolue Bombardier Aéronautique. Cette dernière a enregistré des revenus de 2,4 milliards $ US au deuxième trimestre de l'exercice en cours, comparativement à 2,5 milliards $ US l'an dernier. Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (BAIIA) de la division s'est établi à 247 millions $ US pour le deuxième trimestre clos le 31 juillet dernier, en regard de 348 millions $ US un an auparavant.
Au cours de la période de trois mois, les annulations de commandes pour les avions d'affaires ont continué d'excéder le niveau des nouvelles commandes. «Toutefois, il existe certains signes de stabilisation dans l'industrie des avions d'affaires», peut-on lire dans le communiqué de l'entreprise.
Du côté des avions commerciaux, la réduction du trafic passagers et de la rentabilité des compagnies aériennes demeurent une «préoccupation», affectant les nouvelles commandes pour les biréacteurs régionaux.
Le carnet de commandes de Bombardier Aéronautique s'est élevé à 19,6 milliards $ US au 31 juillet 2009, contre 23,5 milliards $ US au 31 janvier 2009.
Solide sur les rails
De son côté, la division Bombardier Transport a réalisé des revenus de 2,5 milliards $ US au cours du dernier trimestre complété, soit une augmentation de 131 millions $ US sur ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, malgré une incidence négative des taux de change de 306 millions $ US. Le BAIIA de Bombardier Transport a totalisé 189 millions $ US, en regard de 160 millions $ US l'exercice précédent.
Le carnet de commandes a atteint 27,9 milliards $ au 31 juillet 2009, comparativement à 24,7 milliards $ US au 31 janvier 2009.
La direction de l’entreprise rapporte également qu’un dividende trimestriel de 0,025 $ par action sur les actions classe A (droits de vote multiples) et de 0,025 $ par action sur les actions classe B (droits de vote limités) sera payable le 31 octobre 2009 aux porteurs d'actions inscrits à la fermeture des marchés le 16 octobre 2009.
