Cette stratégie, qui vise à donner aux petits agriculteurs des pays pauvres les moyens d'accroître leur productivité, constitue une nouvelle façon de concevoir la lutte contre la faim dans le monde et l'aide au développement, la sécurité alimentaire représentant aujourd'hui une menace majeure pour la stabilité politique.
Les fonds à investir seraient distribués sur une période de trois ans. Tout cet argent n'est toutefois pas nouveau, d'autant que plusieurs pays sont en retard sur les promesses faites à l'Afrique lors du G-8 de Gleneagles (Ecosse) en 2005.
Barack Obama avait déjà envisagé, lors du G-20 à Londres en avril dernier, un doublement de l'aide alimentaire américaine. Il pourrait développer son idée lors de son voyage au Ghana, dans la foulée du sommet de L'Aquila.
Avant cela, le G-8, qui s'était élargi jeudi aux principaux pays en développement, accueillait vendredi les représentants de huit pays africains (Algérie, Angola, Egypte, Ethiopie, Libye, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud) et de l'Union africaine (UA).
Lors de cette rencontre, les Huit devaient à nouveau s'engager à augmenter l'aide publique eu développement de l'Afrique de 25 milliards de dollars au cours des trois prochaines années, selon des ONG présentes au sommet de L'Aquila.