Le site de Finance et Investissement l'a rejoint afin de faire le point sur ses activités professionnelles.
« Il n'est plus question de travailler dans le milieu de la distribution. Mes onze entrevues sans suite m'en ont dissuadé. On m'a fait comprendre que mon association passée avec Norbourg est de trop. Je vise à me trouver une place de chroniqueur dans le monde de la radio ou des journaux afin de vulgariser le fonctionnement du monde de la finance ».
C'est dans cet esprit qu'il dit animer son site appelé « Le pont de la connaissance ». S'apparentant à un blogue, ce site présente les commentaires de Philippe Terninck sur des sujets d'actualité. Les mises à jour sont peu nombreuses, puisque seulement cinq billets ont été mis en ligne depuis le lancement du site en juin dernier. « Le pont de la connaissance » revendique un lectorat de moins de 1 000 personnes. « Cela peut m'aider à accroître ma visibilité dans le milieu des médias et éventuellement, d'y gagner ma vie », dit-il.
A l'heure actuelle, Philippe Terninck réalise des contrats de pigiste, reliés au secteur des valeurs mobilières, notamment en traduction. Il dit aussi effectuer de la recherche de financement pour des PME cotées en Bourse.
L'écriture d'un nouveau livre figure parmi ses projets à moyen terme. « J'ai deux projets d'écriture. Le premier serait sous forme d'enquête sur l'industrie des valeurs mobilières et sur son fonctionnement. Le second serait un roman, avec la crise financière comme toile de fond, ce qui me donnerait davantage de liberté de raconter comment se passent les choses ».
Par ailleurs, la poursuite intentée par Ernst & Young, le syndic de Norbourg qui lui réclame le remboursement d'un prêt de 70 000 $, existe toujours. « Nous tentons de négocier une entente hors-cours. S'il n'y en pas, nous irons en procès devant le juge. Mais je ne m'en fais pas, puisque cette somme n'a pas été versée en tant que boni. »
Philippe Terninck indique également oeuvrer à développer un réseau de distribution au Québec, en France et en Angleterre pour le compte d'une firme appelée ACN, qu'il présente comme un fournisseur de services de télécommunication par vente directe.