L’impact a été immédiat : les prix du pétrole se sont mis à flamber, un peu partout dans le monde, et en particulier sur les marchés asiatiques. À tel point que les cours ont alors atteint leur plus haut niveau de l’année, à 73,50 dollars américains le baril!
La stupéfaction était mondiale. Aucun expert ne pouvait expliquer cette soudaine fièvre, car rien – a priori – ne pouvait la justifier.
Sans expliquer comment, la direction de PVM Oil Futures a réalisé que le problème venait de ses rangs, et en particulier de l’employé Steve Pekins. «À cause d'une série de transactions illégales, des volumes significatifs de contrats à terme ont été détenus par PVM. Lorsque l'opération a été découverte, les positions ont été débouclées en bon ordre. PVM a accusé une perte totale légèrement inférieure à dix millions de dollars américains», a indiqué la direction par voie de communiqué.
Après un repas beaucoup trop arrosé
La société londonienne n’a pour l’instant donné aucune explication du geste de son courtier. Elle a simplement souligné que ses courtiers n’étaient pas autorisés à prendre eux-mêmes des positions sur les marchés du brut Des enquêtes ont été ouvertes, notamment par l'Autorité britannique des services financiers.
Mais ce n’est pas tout. On apprend également aujourd’hui que Steve Perkins n’est pas un cas isolé.
En mai dernier, l’Autorité britannique avait réprimandé un ex-courtier de Morgan Stanley qui avait, lui aussi, pris d’importantes positions sur les cours du Brent. Sa motivation? On ne la connaît pas vraiment, mais on sait simplement qu’il a fait cela après un repas beaucoup trop arrosé…
Avec Reuters.