Le nombre de demandes d'asile présentées par des citoyens mexicains a presque triplé depuis 2005, de sorte que le Mexique figure au premier rang des pays sources.
Durant les deux premiers jours suivant l'entrée en vigueur de l'obligation de visa, les voyageurs en provenance de l'un de ces deux pays pourront effectuer une demande de séjour à leur arrivée au Canada. Mais à compter de jeudi, un visa sera exigé.
Dans ses communiqués de presse, le ministre Kenney a fait valoir que le nombre considérable de demandes d'asile est à l'origine d'importants retards et augmentations des coûts du système, en plus de nuire à la capacité de son ministère à aider les personnes fuyant la persécution.
Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kohout, a affirmé que cette décision était un geste sans précédent pour un pays membre de l'Union européenne et allié dans la guerre en Afghanistan.
De son côté, le gouvernement du Mexique a affirmé par voie de communiqué regretter que le Canada ait pris une telle décision.