Michael Sabia a tout de même pris soin d'indiquer que son objectif était "d'améliorer les résultats de la Caisse aussi rapidement que possible".
Dans la note, M. Sabia a souligné qu'il ne désirait participer "à aucun régime de retraite applicable à la Caisse, qu'il s'agisse d'un régime de base ou d'un régime supplémentaire".
Enfin, en cas de destitution, quels qu'en soient la cause et le moment, le PDG promet de renoncer à toute indemnité de fin d'emploi.
Selon un décret gouvernemental, Michael Sabia avait droit à une pension annuelle pouvant atteindre 235 000 $ une fois rendu à l'âge de la retraite, et ce, jusqu'à la fin de ses jours. Cette somme se serait évidemment ajoutée
à l'importante rente de retraite qu'il touchera de BCE (TSX:BCE), société qu'il a dirigée de 2002 à 2008.
A la Caisse, le salaire de base de M. Sabia atteint 500 000 $.
Devant la controverse suscitée par le dévoilement du montant de sa pension, le PDG a écrit jeudi à la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, afin de l'autoriser à rendre public la note envoyée à Robert Tessier.
Au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne, M. Tessier a qualifié d'"altruiste" la décision de Michael Sabia de renoncer à ses primes, à sa pension et à toute indemnité de départ. Selon lui, le dirigeant n'a subi aucune pression pour agir de la sorte.