Crise oblige, ces reports de budgets publicitaires vont surtout affecter le courrier publicitaire, l'affichage et la presse quotidienne. La télévision sera elle aussi touchée, car 40% des annonceurs envisagent d’utiliser les budgets initialement dédiés à la télévision au bénéfice d’autres supports publictaires.
Du coup, Internet devrait tirer son épingle du jeu : 41% des annonceurs affirment que leurs investissements vont y progresser en 2009, selon l’étude. Pourquoi Internet ? Essentiellement pour trois raisons : la réactivité, le retour sur investissement et son coût, plus faible que sur les autres supports publicitaires.
Toutes les catégories d’annonceurs sont concernées par la tendance à la baisse des enveloppes budgétaires consacrées à la publicité. Mais, le secteur le plus frileux est celui de la banque-assurance, suivi de près par celui de l ’automobile. A contrario, le secteur de l’hygiène-santé voit plus d’annonceurs près à augmenter leurs dépenses publicitaires que ceux qui entendent réduire la voilure.
EN SAVOIR PLUS :
Consultez l’étude de Digitas (PDF)