Rumeurs : RIM s'emballe à nouveau

Publié le 05/10/2011 à 13:52, mis à jour le 05/10/2011 à 16:48

Rumeurs : RIM s'emballe à nouveau

Publié le 05/10/2011 à 13:52, mis à jour le 05/10/2011 à 16:48

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

L’action de Research In Motion (RIM) s’emballe à nouveau aujourd’hui alors que circule une rumeur selon laquelle le fabricant du BlackBerry est une cible d’acquisition. L’action a enregistré son plus fort bond de séance depuis le mois d’avril 2009.

À la fermeture, l'action de RIM monte de 10,32% sur le parquet torontois à 24,49 $. À son sommet de séance enregistrée à 11h57, l’action a atteint 25,46$, un bond de 14,68%.

C’est le quatrième hoquet boursier qu’a connu l’action RIM dernièrement. Depuis une semaine, l’action de BlackBerry a enregistré des gains en séance de plus de 8%, à trois reprises.

Hier, l’action a connu une explosion de près de 9,9%, gain qui s’est rapidement résorbé. Les investisseurs réagissaient à une rumeur publiée par un quotidien britannique selon laquelle la société canadienne aurait sollicité les services d’une banque d’affaires en vue de développer «des stratégies alternatives».

Vodaphone Group est pointé comme un acquéreur potentiel. Certains doutent que cette rumeur se concrétise. RIM développe son nouveau système QNX, ce qui pourrait inciter les entreprises intéressées à attendre de voir le succès qu’obtiendra le nouveau produit avant d’investir leurs capitaux, explique Jeff Fidacaro, analyste de Susquehanna International Group à New York à l’agence de presse Bloomberg.

Les initiés boudent

Dans un autre ordre d’idée, les initiés boudent le titre de leur société, selon une recherche publiée mercredi par Bloomberg. Les dirigeants de la société n’ont pas acquis son action depuis le mois de juillet 2010.

À titre de comparaison, les actions de 55 des 59 autres entreprises du S&P/TSX 60 ont été acquises par des initiés durant cette période.

L’agence de presse se demande si les dirigeants sont pessimistes quant à l’avenir de leur société alors que son action s’échange à un niveau similaire à la moyenne enregistrée en 2005.

D’autres dirigeants de sociétés technologiques ont, quant à eux, profité d’une faiblesse du titre de leur société pour l’acquérir. Par exemple, Michael Dell, pdg de Dell, a acheté son action à cinq reprises en 2008, profitant d’un recul de 58%.

Pourtant, l’action de RIM serait abordable si on se fie aux prévisions des analystes. Le fabricant du BlackBerry s’échange à 4 fois ses profits, le tiers de la moyenne pour le secteur.

 

À la une

Le bébé de ChatGPT et Shopify est Québécois

13/05/2024 | Emmanuel Martinez

Ursa Marketing a lancé un agent conversationnel basé sur l’IA qui permet aux entreprises de comprendre leurs clients.

Ottawa devrait se préparer aux impacts de l'IA sur la main-d'oeuvre

Un comité des Communes évalue si les lois et les règlements actuels peuvent protéger les droits des travailleurs.

L'Intelligence artificielle: les deux côtés de la médaille

13/05/2024 | Martin Berthiaume

OPINION. Il est essentiel pour tout dirigeant de bien comprendre les risques avant de se lancer dans l’IA.