Une chance que le coût des billets et des publicités pour le Super Bowl ne font pas partie de l’indice des prix à la consommation (IPC), sinon celui-ci serait stratosphérique. Du moins, c’est la conclusion à laquelle arrive Bespoke Investment.
Ainsi, les billets pour le premier Super Bowl, en 1967, étaient vendus pour la modique somme de 12 $. Impossible d’en acheter pour moins de 800 $, ce week-end, à Indianapolis. Autrement dit, une augmentation de 6 500 % en 46 ans.
Vous trouvez que c’est beaucoup ? Eh bien, vous n’avez encore rien vu, car les prix des annonces publicitaires ont grimpé encore plus. Les commerciaux du premier Super Bowl s’écoulaient 42 000 $ américains lors du premier Super Bowl. En 2012, on parle plutôt de 3,5 millions de dollars US le spot de 30 secondes. Oui, madame, monsieur, un bond de 8 200 %.
De quoi faire pâlir la performance boursière d’Apple au cours des dernières années.
La croissance du prix des billets et des publicités pulvérise complètement celle de l’IPC, qui a cru d’un peu moins de 600 % depuis 1967, comme le montre le graphique de Bespoke Investment.
Si la croissance du coût des billets avait suivi celle de l'inflation, les fans de la NFL paieraient la modique somme de 82,56 $ US pour assister au très attendu duel entre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et les Colts d'Indianapolis.
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