La dette de la banque s’élève en ce moment à 64,9 G$ US. Photo : Bloomberg
La banque américaine CIT s’est mise sous la protection de la loi sur les faillites (le Chapitre 11 aux États-Unis), de façon à pouvoir restructurer sa dette tout en continuant de prêter de l’argent à des milliers de PME.
Cette opération a été rendue nécessaire après l’échec de négociations avec les détenteurs d’obligations de la banque.
Ces derniers ont toutefois accepté la mise en œuvre d’un plan de réorganisation dans le cadre duquel la banque continuera ses activités et réduira sa dette de 10 G$ US.
La dette de la banque s’élève en ce moment à 64,9 G$ US.
L’opération de CIT risque de réduire à zéro la valeur des actions ordinaires et privilégiées de la banque.
Le gouvernement américain, qui a investi 2,3 G$ US dans CIT l’an dernier, devrait aussi perdre sa mise.
La mise sous protection de ses créanciers de CIT, qui survient après des mois d’efforts pour l’éviter, est l’une des plus importantes de l’histoire des États-Unis, après celles de General Motors et de Chrysler plus tôt cette année.