Les activités de l'usine de pâte avaient été interrompues en novembre 2005 en raison de conditions économiques défavorables. Elle employait environ 425 personnes. La scierie avait suspendu ses activités en 2006 et employait environ 140 personnes.
La FTQ réclame des dédommagements pour les salaires perdus.
La centrale syndicale a demandé au gouvernement de Jean Charest de mettre en place sans tarder un comité de reclassement et un groupe de travail afin d'étudier toutes les options possibles pour relancer l'économie de Lebel-sur-Quévillon.
Dans un communiqué, Domtar a soutenu jeudi avoir étudié de "nombreuses solutions", au cours des trois dernières années, pour sauver l'usine de pâte. Mais elle a affirmé que la dégradation du marché mondial de la pâte avait mis "fin à l'espoir de relancer des activités rentables à Lebel-sur-Quévillon".
René Roy croit plutôt que "si la compagnie avait été sérieuse", il aurait été possible de relancer l'usine de pâte et de la remettre sur la voie de la rentabilité. Il est d'avis que Domtar a fait preuve de mauvaise foi puisque, selon lui, elle avait décidé il y a très longtemps de ne jamais rouvrir l'usine.
La FTQ a invité l'entreprise à revoir sa décision, mais M. Roy a reconnu qu'il faudra bien "accepter l'inévitable" tôt ou tard.