(Photo: courtoisie)
Citant un «plan d’affaires bonifié», Desjardins Capital réévaluera la possibilité de participer à la relance du Groupe Capitales Médias.
Desjardins Capital avait décliné la première offre, estimant que le plan de relance de Groupe Capitales Médias (GCM) était trop risqué. La déclaration du ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, à l’effet que le gouvernement provincial était «ouvert à bonifier sa participation pour atténuer les risques», a également pesé dans la balance, révèle Desjardins Capital dans un communiqué.
Desjardins Capital, qui gère le fonds Capital régional et coopératif Desjardins (CRCD), a également affirmé qu’en aucun cas, la présidente du conseil d’administration du fonds CRCD, Sylvie Lalande, n’avait été en conflit d’intérêts dans ce dossier, elle qui siège sur le conseil d’administration de Québecor à titre de vice-présidente et administrateur en chef.
«Conformément aux règles de gouvernance en place, la demande de contribution à l’effort de relance des six quotidiens du GCM sous forme d’une coopérative à la hauteur de 2M$ n’a jamais été soumise au conseil d’administration de CRCD. En effet, toute demande d’investissement égale ou inférieure à 2M$ est autorisée par les gestionnaires de Desjardins Capital», soutient l’entreprise.
Québecor a déjà laissé entendre qu’elle était intéressée à acheter GCM, qui compte quelque 350 employés et publie les quotidiens régionaux Le Soleil, La Tribune, La Voix de l'Est, Le Droit, Le Nouvelliste et Le Quotidien.
L'effort de 2M$ demandé à Desjardins Capital constitue moins de 0,1% de l'actif net du fonds CRCD, évalué à un peu plus de 2,2 milliards de dollars.
