Le Groupe Catania reste en charge de la mise en valeur du terrain de 1,5 million de pieds carrés qu’il vient de vendre à un groupe d’investisseurs chinois, à Candiac.

L’entreprise de Brossard a touché 9,6 millions de dollars en cédant ce lot. Mais selon l’acte de vente, elle devra elle-même dénicher les constructeurs pour sa mise en valeur. Ils achèteront ensuite des parcelles aux nouveaux propriétaires chinois pour y construire des maisons et les revendre à des particuliers.

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Le promoteur devra aussi obtenir les autorisations du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, puisque le lot inclut un milieu humide, selon le document. «Mais ça n’aura pas d’impact majeur, dit David Johnstone, directeur général de la Ville de Candiac. Ma compréhension, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de zones humides là-dedans.»

Catania aura tout intérêt à redoubler d’ardeur pour négocier les meilleurs prix possible pour les terrains, une fois le lot divisé. L’acte de vente contient en effet une clause réservant 25 % du prix de revente des terrains à ce promoteur, mais seulement pour la portion du prix qui dépasse les 20 $ le pied carré. Si les terrains sont revendus moins que ce montant, Catania ne touchera rien.

L’espace est suffisant pour 1 200 à 1 500 unités en copropriété ou environ 150 maisons. Mais pour Gilles Ouellet, cette clause du 25 % rend improbable la construction d’unifamiliales sur le site. Pour toucher un maximum d’argent, Catania voudra sans doute revendre les terrains à des entreprises pouvant se permettre de payer plus cher en construisant un quartier dense, avec des immeubles de copropriété sur plusieurs étages.

À la Société canadienne d’hypothèque et de logement, Bertrand Recher signale d’ailleurs que la copropriété est de plus en plus populaire en banlieue de Montréal, surtout près des gares de train. «Sur la Rive-Sud, Candiac est l’un des grands secteurs de développement.»