Le porte-parole péquiste des finances, François Legault, a affirmé que Valier Boivin aurait reçu des honoraires de 200 000 $ à titre d'avocat, de la part d'une entreprise dont il était actionnaire, qui avait elle-même obtenu près de 1,4 million $ d'investissement de deux FIER dont il était administrateur.
M. Legault a demandé au ministre du Développement économique, Raymond Bachand, s'il s'agissait d'un conflit d'intérêts.
M. Bachand a soutenu que son adversaire péquiste avait fait plusieurs fausses allégations récemment et il s'est limité à dire qu'Investissement Québec, qui supervise les activités des FIER, allait effectuer une opération de vérification.
Plus tôt, la chef péquiste Pauline Marois avait réclamé une enquête du vérificateur général dans le dossier des FIER, soutenant que M. Bachand et les dirigeants d'Investissement Québec se sont discrédités en affirmant que toutes les règles avaient été respectées, pour être contredits ensuite par des révélations de l'opposition.
Sa requête a été rejetée du revers de la main. Selon M. Bachand, des administrateurs indépendants d'Investissement Québec, qui composent le comité de vérification de la société d'Etat, seront à la hauteur de la tâche.