Dossier spécial Budget
Appelé RÉA II par le gouvernement, le régime permettra à l’investisseur de déduire 150 % de son investissement dans une société publique admissible jusqu’au 31 décembre 2010. La déduction tombe à 100 %, par après.
Ce même investisseur devra conserver ses titres pendant au moins 2 ans.
Il s’agit d’une bonification apportée au régime Actions-croissance PME, lancé au budget 2005-2006, qui a connu un succès mitigé.
Le RÉA II sera accessible à 225 sociétés publiques : des fonds d’investissement, des sociétés de capital de démarrage et des sociétés dont l’actif est inférieur à 200 millions.
Le gouvernement croit que le régime facilitera le financement des moyennes entreprises dans une période de la rareté des capitaux disponibles.
«Combien verrons-nous de nouvelles émissions d’actions cette année et l’an prochain ?», se demande François Imbeau, fiscaliste chez Deloitte, qui applaudit à la mesure mais qui doute de sa popularité auprès des entreprises.
Pour sa part, le gestionnaire de portefeuille, Jean-Luc Landry, souligne que plusieurs études, notamment celles du professeur Jean-Marc Suret, mettent en doute les bénéfices de pareils régimes tant pour les entreprises admissibles que pour les investisseurs.
«C’est très positif par contre pour les firmes de courtage qui s’occupent des émissions des actions RÉA», dit le gestionnaire, qui travaillait pour la firme Lévesque Beaubien (aujourd’hui Financière Banque Nationale) à l’époque du RÉA première mouture.
On dénombre 335 sociétés québécoises inscrites à une Bourse canadienne.
Le Régime épargne-actions revit
Publié le 19/03/2009 à 00:00
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