Et si l'on faisait avec la biomasse, c'est-à-dire les déchets provenant de la coupe de bois, de l'énergie que l'on transformerait en hydrogène?
Telle est l'idée proposée par l'un des plus fervents partisans du développement d'une industrie québécoise de l'hydrogène, Jacques Bégin, gestionnaire de projet à l'Institut de recherche sur l'hydrogène de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Lors d'un déjeuner de la Chambre de commerce et d'industrie du Haut-St-Maurice, Jacques Bégin a proposé aux gens d'affaires de la région de «construire une usine de raffinage où on pourrait faire de l'hydrogène avec de la biomasse et installer 6 ou 7 stations à hydrogène partout en Mauricie. De La Tuque à Bécancour, on aurait nos stations à hydrogène».
Il faut savoir que l'Institut oeuvre à développer des réservoirs à hydrogène pour de futures voitures électriques. L'organisme emploie une cinquantaine de personnes.
«Le Québec détient le potentiel pour devenir l'Arabie Saoudite de l'hydrogène. Ça prend seulement 100 véhicules pour rentabiliser une station à hydrogène. Si un tel projet voit le jour à La Tuque, il y a des experts des cégeps et universités qui sont prêts à aider et à faire profiter leur expertise», a dit Jacques Bégin, cité dans la dernière édition du journal L'Écho La Tuque. «C'est entre Chambord et St-Roch-de-Mékinac que l'on retrouve le plus de biomasses au Québec. Il faut faire quelque chose avec votre biomasse et ce quelque chose pourrait être l'hydrogène».
