L’Alberta veut nos bras et notre technologie

Publié le 11/05/2012 à 12:01, mis à jour le 14/05/2012 à 14:30

L’Alberta veut nos bras et notre technologie

Publié le 11/05/2012 à 12:01, mis à jour le 14/05/2012 à 14:30

PHOTO FOURNIE Tim Shipton, président de l'Alberta Enterprise Group

Les sociétés pétrolières albertaines ont besoin de la technologie et des travailleurs québécois. Un groupe de revendication d’Edmonton débarque à Montréal et à Québec pour passer le message, les 15 et 16 mai, accompagné d'une quarantaine de chefs d'entreprise.

«L’Alberta contre le reste du pays, c’est une mentalité dépassée. Nous avons besoin d’amis au Canada et dans le monde pour appuyer le développement de notre économie», dit d’entrée de jeu Tim Shipton, président de l’Alberta Enterprise Group (AEG), un «groupe de revendication pour le bon sens en politiques publiques», selon son site Internet.

Lisez le texte André Boisclair: de l'environnement au lobby pétrolier

Dans sa province d’origine, l’organisme milite surtout pour une fiscalité favorable aux entreprises et une réduction de la bureaucratie. Il a été fondé en 2006 par un groupe d’organisateurs pour la campagne de Mark Norris au leadership du Parti progressiste-conservateur albertain, après sa défaite. Un fervent opposant à la taxe sur le carbone envisagée par le Parti libéral du Canada à l’époque.

En venant au Québec, l’AEG veut surtout présenter les innombrables occasions d’affaires qui se présentent dans la «production responsable d’énergie» en Alberta pour les entreprises québécoises.

Le groupe entamera donc dans les prochains jours une mission à Montréal et Québec. «Quarante chefs d’entreprises viendront pour rencontrer leur vis-à-vis, dit Tim Shipton. Le but est de créer un réseau pour parler de stratégie d’affaires, une poignée de main à la fois.»

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