Il a été choisi, en mai dernier, au terme d’un long processus de sélection, au cours duquel plus de 5000 candidatures furent étudiées. La seule autre candidature retenue fut celle de Jeremy R. Hansen, un ontarien d’origine devenu pilote de chasse de F-18 pour les forces armée canadienne.

David Saint-Jacques, 39 ans, est né à Québec en 1970 de parents enseignants. Il a grandi à Saint-Lambert et, depuis quelques années, partageaient son temps entre Montréal et le Grand-Nord Québécois.

Jusqu’à tout récemment, M. Saint-Jacques exerçait dans l’anonymat le plus total sa profession de médecin et de co-chef du département de médecine du Centre de santé Inuulitsivik, à Puvirnituq, dans le Grand Nord québécois. Il travaillait également comme chargé d’enseignement clinique pour la faculté de médecine de l’Université McGill, où a supervisé bon nombre d’étudiants et résidents en stage au Nunavik.

De longues études

Nul doute, David Saint-Jacques avait de la facilité pour les études. Son parcours scolaire et le nombre important de bourses scolaires remporté en témoignent.

Il a obtenu un baccalauréat en génie physique de l’École Polytechnique de Montréal (1993) et un doctorat en astrophysique de l’Université Cambridge au Royaume-Uni (1998).

Ce n’est qu’ensuite, après des recherches post-doctorales au Japon et à Hawaï, que le jeune homme se tourne vers la médecine. Il a obtenu son diplôme de médecine de l’Université Laval, en 2005, et a complété sa résidence à l’Université McGill en 2007, avec en poche une spécialité en pratique de la médecine de première ligne en région éloignée.

Il a également étudié en France et en Hongrie et a complété des stages de formation médicale au Liban et au Guatemala. Est-il besoin d’ajouter, qu’il parle couramment le français et l’anglais… et qu’il peu également converser en espagnol et en japonais.

Il est fiancé, n’a pas d’enfants, et s’adonne à plusieurs sports, dont la voile qui le passionne.