Hausse de la valeur nette des ménages

Publié le 14/09/2009 à 00:00

Hausse de la valeur nette des ménages

Publié le 14/09/2009 à 00:00

Par Denis Lalonde
Cette reprise met un terme à une séquence de trois trimestres consécutifs de déclin.

Toutefois, la dette du secteur des ménages sur le marché du crédit (le crédit à la consommation, les prêts hypothécaires et les autres prêts) a augmenté plus rapidement qu'au premier trimestre. «Cette progression est le résultat d'importants emprunts hypothécaires liés à une recrudescence d'activité sur le marché de la revente de maisons ainsi que d'une hausse du crédit à la consommation reflétant une reprise des achats de véhicules automobiles», révèle Statistique Canada dans un communiqué.

La dette des ménages en proportion de leur valeur nette a malgré tout légèrement diminué durant le deuxième trimestre, l'accroissement de la valeur des actifs ayant plus que compensé celui de la valeur des passifs. Les ménages avaient une dette de 24,8 cents par dollar de valeur nette comparativement à 24,9 cents au premier trimestre.

Valeur nette nationale en baisse

La progression de la valeur des ménages n’a pas empêché la valeur nette nationale de reculer de 68 milliards de dollars au 2e trimestre, un 2e recul consécutif. Durant les six premiers mois de l’année, le recul de la valeur nette nationale atteint 92,9 milliards de dollars.

Statistique Canada calcule la valeur dette nationale en additionnant la valeur nette des particuliers, des entreprises individuelles, des sociétés et des administrations publiques.

La variation de la valeur nette nationale a été le reflet d'une diminution continue de l'épargne nationale et d'un accroissement du déficit de la balance des paiements internationaux, notamment.

La valeur nette nationale par habitant est passée de 178 800 $ au premier trimestre à 176 100 $ au deuxième trimestre. 

Administrations publiques 

La valeur nette du secteur des administrations publiques est demeurée pratiquement inchangée au deuxième trimestre, l'augmentation de la valeur des actifs ayant compensé la hausse de la valeur des passifs.

«Au deuxième trimestre, la dette de l'administration fédérale sur le marché du crédit a augmenté de 9,4 milliards de dollars, l'activité d'emprunt ayant été nettement plus faible qu'au cours des deux trimestres précédents. Les fonds obtenus au cours de ces deux trimestres étaient associés à des initiatives ayant trait à la situation de liquidité, dont le Programme d'achat de prêts hypothécaires assurés», dit Statistique Canada.

La dette des autres ordres d'administration publique sur le marché du crédit a également augmenté durant le trimestre, en raison d'émissions provinciales importantes d'obligations et de papiers à court terme. Dans l'ensemble, la dette nette totale des administrations publiques (à la valeur comptable) en proportion du produit intérieur brut est passée à 39,8 %, en comparaison de 38,3% au trimestre précédent. 

Sociétés

Au deuxième trimestre, la valeur nette de l'ensemble du secteur des sociétés a baissé de 208 milliards de dollars, principalement en raison de la hausse sur le marché boursier de la valeur des titres des sociétés détenus par les actionnaires, à laquelle s'est ajoutée la diminution de la valeur des actifs non financiers.

Investisseurs institutionnels

Les investisseurs institutionnels, tels que les régimes de pension en fiducie et les fonds communs de placement, ont vu croître la valeur de leurs titres négociables sous l'effet du redressement partiel des marchés boursiers au deuxième trimestre.

Ces progrès ont été atténués par des pertes sur les actifs libellés en devises étrangères survenues en raison d'une appréciation marquée du dollar canadien durant le trimestre. Les institutions financières ont également enregistré une hausse de la valeur de leur portefeuille de prêts, y compris les prêts hypothécaires et le crédit à la consommation, durant le deuxième trimestre.

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