BMW X5 xDrive50i 2011: élégant char d’assaut

Publié le 02/02/2011 à 12:10, mis à jour le 04/02/2011 à 15:08

BMW X5 xDrive50i 2011: élégant char d’assaut

Publié le 02/02/2011 à 12:10, mis à jour le 04/02/2011 à 15:08

Par Michel Crépault

On a beau peu s’y connaître en automobile, quand un X5 nous passe sous le nez, on reconnaît instantanément son style BMW. Les angles de sa carosserie, sa fenestration arrière typique et sa calandre, la marque de commerce du constructeur, sont révélatrices.

Il s’agit seulement de la 2e génération d’un utilitaire né en 2000. Pour 2011, BMW a fait quelques retouches cosmétiques, mais a apporté beaucoup de changements sous le capot.

Le modèle xDrive35i utilise un moteur de six cylindres en ligne de 3,0 litres à double turbo qui développe 300 CV. Cette mécanique est commune à plusieurs autres BMW. Le moteur du xDrive35d fonctionne quant à lui avec de l’essence diesel. La puissance de 265 CV est raisonnable, tout comme sa consommation oscillant autour de 9 L aux 100 km, mais on l’appréciera surtout pour son fort couple à bas régime, pratique pour tracter une remorque.

Le xDrive50i (notre essai) est animé par moteur V8 4,5L, toujours turbocompressé, capable de livrer 400 CV. Avec ça, on décolle de l’asphalte comme une voiture de drag. Si ça ne suffit pas, la version M (la division performance de BMW) dispose de 555 chevaux...

Le préfixe xDrive précise que la traction intégrale est de série. De même que la nouvelle transmission automatique Steptronic à 8 vitesses (oui, huit!). Seul le modèle diesel possède une transmission de 6 rapports.

Confort, même dans les pires conditions

Le X5 recourent à plusieurs dispositifs d’aide électronique qui enlèvent tout stress à la conduite. L’option Adaptive Drive fait appel à une suspension active où le pilote peut régler les amortisseurs et le volant sur un mode Normal ou Sport, pendant que les barres antiroulis absorbent les mouvements de la caisse comme un papier buvard. Résultat : le X5 peut rouler dans les pires sentiers. Les ingénieurs ont veillé à minimiser les secousses dans l’habitacle.

La vitesse maximum du premier trio a été bridée électroniquement à 210 km/h, alors que celle du M est verrouillée à 250 km/h. Au teste du 0 à 100 km/h, même le Diesel s’illustre à 7,4 secondes (le M le boucle en 4,7!). La X5 offre des doses d’adrénaline qui paient à la pompe puisque, malgré les prévisions optimistes de BMW à l’égard du 50i (12,9L aux 100 km), je suis rarement descendu en bas de 15L durant mon essai.

Il faut dire qu’il est difficile d’y aller mollo avec ce monstre.

Vous frôlez l’accélérateur et le X5 bondit. Au freinage, vous avez intérêt à être attaché.

L’intérieur est très luxueux. Au cœur de l’action, sur la console centrale, se trouve toujours la grosse mollette iDrive qui commande toutes les fonctions du véhicule. Aussi, il est impossible de ne pas trouver une position confortable avec les sièges de cuir qui offrent une quantité de réglages assistés.

Le prix de base du véhicule essayé était de 74 300 dollars. Mais tel qu’il était équipé, la facture tournait plutôt autour 90 400 dollars. La « faute » en revient aux bouquets d’options, pratique détestable de BMW. Impossible de choisir les options à la pièce. Elles viennent en kit et elles ne sont pas données.

En premier lieu, un ensemble dit Executive de 5 500 dollars qui inclut, entre autres, le hayon et les portières automatisés, la caméra de recul, le sac à skis, les sièges arrière chauffants, le système de navigation à reconnaissance vocale et la climatisation à quatre zones.

Ajoutez le kit Technology (3 000 dollars) qui comprend l’alerte quand vous piétinez la ligne blanche et le régulateur de vitesse adaptif (on programme la distance qui nous séparera du véhicule droit devant).

Le mélomane, pour 2 000 dollars de plus, obtient la radio satellite Sirius et, surtout, le meilleur système de son de BMW doté de la technologie Dirac Live, laquelle vient avec 19 haut-parleurs!

Enfin, quelques touches M, dont les sièges sport, la suspension pneumatique ajustable, le volant, le repose-pied et les seuils de porte personnalisés, sans oublier les énormes jantes en alliage de 20 pouces. Plus 5 600 dollars.

Ça nous fait bien 90 400$.

La bonne nouvelle : la peinture métallique, les garnitures de bambou foncé dans l’habitacle et le cuir Nevada sont des options, certes, mais gratuites!

Le X5 n’a pas inventé le segment des utilitaires. Mais lorsque BMW s’y est lancé, le constructeur munichois se devait de rester fidèle à sa réputation en proposant un puissant véhicule. Le X5 est le premier utilitaire à me donner des sueurs froides sur une piste de course. Le simple fait, d’ailleurs, qu’on puisse amener un VUS sur un circuit est en soi un exploit.

Nous sommes en présence, somme toute, d’un utilitaire presque utile (cargo restreint) dont le haut de gamme comporte un style germanique typé et des performances avec lesquelles seules Porsche et la division AMG de Mercedes-Benz peuvent rivaliser.

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