Il a également déclaré que les bienfaits de l'accord allaient bien au-delà de «l'élimination tarifaire». Selon lui, le gouvernement fédéral récupérera encore bien davantage que ces 670M$ perdus en tarifs douaniers.
«Nous nous attendons à ce que les avantages sur l'économie dépassent largement la perte des tarifs. Au final, cela se traduira par un avantage fiscal net pour le Canada», a-t-il assuré.
«Nos exportateurs en profiteront, nos importateurs en profiteront, nos travailleurs en profiteront et, bien sûr, nos consommateurs en profiteront», a poursuivi le ministre Fast.
Le premier ministre Harper s'est rendu à Bruxelles plus tôt ce mois-ci pour signer l'accord de principe en compagnie du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Il avait alors soutenu que l'entente créerait jusqu'à 80 000 emplois au Canada, bien que des économistes, et plus particulièrement ceux des syndicats, aient déjà mis en doute ces chiffres.
L'accord devrait faciliter la circulation des biens et services entre les deux zones, dont les secteurs de l'automobile, des médicaments et du vin, de même que le déplacement de la main-d'oeuvre.
Il faudra patienter entre 18 et 24 mois pour que l'accord soit ratifié à la fois par le Canada et l'UE.