La zone euro "doit désormais faire la preuve de son engagement pour plus d'intégration budgétaire et pour des dispositifs de gouvernance qui préviennent l'aléa moral et confortent la responsabilité budgétaire", soulignent-ils.
Premier pas dans cette direction, mardi: le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel doivent se rencontrer afin de discuter de nouvelles mesures pour renforcer la gouvernance de la zone euro, une réunion très attendue par les marchés.
Lundi, le porte-parole de la chancelière Steffen Seibert a toutefois prévenu qu'il ne fallait "rien attendre de spectaculaire" de cette réunion.
La question des euro-obligations en particulier n'y jouera "aucun rôle", a expliqué M. Seibert, alors que M. Osborne appelait la création de telles obligations de ses voeux la semaine dernière.
Les cinq argentiers demandent enfin aux économies excédentaires et émergentes d'apporter leur contribution à l'équilibre de l'économie mondiale, en prenant des mesures favorisant la consommation intérieure.
Le groupe des 20 pays les plus riches, le G20, doit "passer de la discussion à l'action" dans les prochains mois, concluent les ministres.
Cette tribune est publiée juste après celle, ce week-end, du président de la Banque mondiale Robert Zoellick, qui a également prévenu: l'économie mondiale entre dans une "phase nouvelle et plus dangereuse", et il faut réagir 'rapidement'.
