Bien entendu, les forces russes sont concentrées en Russie, tandis que celles de l'OTAN sont réparties en Europe et en Amérique du Nord. Ce qui pèse dans la balance quand vient le temps de déployer des troupes.
Cela dit, la Russie n'est plus une menace majeure. L'armée russe ne va donc pas envahir des pays d'Europe orientale, surtout ceux qui sont membres de l'OTAN, incluant les trois pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), soulignent la plupart des analystes géopolitiques.
À vrai dire, la Russie est un ours blessé qui sort ses griffes, ce qui constitue en revanche une menace et un facteur de déstabilisation en Ukraine et en Europe orientale.
Bref, cette situation peut affecter les investisseurs qui investissent directement en Europe orientale ou qui ont des participations dans des sociétés européennes brassant des affaires dans cette région.
Mais que cherche donc à faire Vladimir Poutine? Pourquoi la Russie intervient-elle ainsi en Ukraine orientale, essentiellement peuplée de russophones?
Moscou pourrait-il intervenir ou attiser des mouvements sécessionnistes en Estonie et en Lettonie, où 25% de la population est d'origine russe?
Pour répondre à ces questions, il faut remonter à la fin de la guerre froide.
Pourquoi la Russie est devenue une puissance «paranoïaque»