Accumulation de doutes sur la capacité de résistance de l'économie allemande

Publié le 24/05/2012 à 07:47, mis à jour le 24/05/2012 à 07:53

Accumulation de doutes sur la capacité de résistance de l'économie allemande

Publié le 24/05/2012 à 07:47, mis à jour le 24/05/2012 à 07:53

Par AFP
Dans l'ensemble de la zone euro l'indice PMI s'est fortement contracté en mai, pour tomber à son plus bas niveau (45,9 points) depuis juin 2009.

Face aux déceptions de l'Ifo et du PMI, le chiffre définitif de la croissance allemande au premier trimestre, confirmé jeudi à +0,5%, a été relégué à l'arrière-plan.

En début d'année la croissance a été soutenue notamment par la vigueur des exportations, qui ont augmenté de 1,7% par rapport au trimestre précédent.

Les exportations allemandes résistent encore au marasme de la zone euro car elles profitent de la demande des pays émergents, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et surtout Chine).

Le ministre de l'Économie Philipp Rösler a eu beau claironner que l'économie allemande restait "la locomotive de la croissance en Europe", il était quasiment le seul à faire preuve d'un optimisme sans faille.

Car à long terme les économistes s'accordent à dire que l'Allemagne ne pourra pas rester immunisée aux difficultés de ses partenaires européens, qui absorbent encore tout de même près de 60% de ses exportations, une part toutefois en baisse constante depuis cinq ans.

Mercredi la banque centrale du pays, la Bundesbank, avait elle-même prévenu qu'il ne fallait pas trop s'enflammer, estimant que la croissance du premier trimestre ne pourra "pas être répétée les prochains trimestres", ayant dépassé la "tendance de fond".

Au deuxième trimestre "l'industrie n'apportera qu'une contribution relativement réduite car au vu de la demande en recul en zone euro, les impulsions apportées par les pays tiers ne suffisent pas à porter la production industrielle au-dessus d'un niveau normal", avait-t-elle expliqué.

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