"18 septembre, les monts et les fleuves de notre pays pleurent. Diaoyu, nous ne nous séparerons jamais de vous", affiche une banderole. D'autres sont plus radicales, appelant à "frapper fort" les "chiens" de Japonais. Enfin des posters représentant le drapeau au soleil levant sont recouverts de marques de semelles, comme s'ils avaient été piétinés.
"Les Diaoyu font partie de la Chine depuis toujours", affirme à l'AFP Zheng Shuntao, un jeune employé d'une société d'informatique, en répétant la position officielle martelée jour et nuit dans les médias chinois.
"Jusqu'à maintenant le Conseil des Affaires de l'Etat (gouvernement), la Conférence consultative politique du peuple chinois (assemblée consultative), l'armée ont tous manifesté une attitude très ferme, et les gens simples aussi ont clairement marqué leur opposition au gouvernement japonais", se félicite-t-il, montrant ainsi qu'il est sensible à la propagande officielle.