«Nous pouvons collaborer davantage avec la grappe montréalaise » - Kevin Steck

Publié le 13/10/2010 à 11:17, mis à jour le 14/10/2010 à 09:53

«Nous pouvons collaborer davantage avec la grappe montréalaise » - Kevin Steck

Publié le 13/10/2010 à 11:17, mis à jour le 14/10/2010 à 09:53

Par François Normand

Photo : François Normand

 « Nous pouvons collaborer davantage avec la grappe montréalaise » - Kevin Steck

 

Question-réponse avec Kevin Steck, président du conseil d’administration du Pacific Northwest Aerospace Alliance (PNAA), une association qui représente des entreprises aérospatiales. 

 

Les Affaires – Vous êtes le président du PNAA. Qui représentez-vous et quelle est votre mission?

Kevin Steck – PNAA représente des entreprises de l’aérospatiale dans l’État de Washington, mais aussi en Oregon, en Idaho, en Alaska, et même en Colombie-Britannique! Nous cherchons à développer des alliances entre les entreprises pour renforcer notre grappe industrielle. 

 

LA – Quel est le principal secteur dans votre industrie? 

K.S. – C’est difficile de pointer un secteur en particulier... Vous savez, notre tissu industriel est très diversifié. Nous avons des entreprises en ingénierie, en désign, des manufacturiers de structures, des fabricants d’équipements, de composants...

 

LA – Le secteur de la défense représente de 15 à 20% des activités de la grappe aérospatiale. Quelles sont les perspectives de croissance alors que Washington pourrait réduire les budgets de la défense?

K.S. – Nous n’anticipons pas de diminution de l’activité économique, du moins pour l’instant. En général, les entreprises qui ont déjà des relations d’affaires avec l’armée américaine ne perdent pas leurs contrats quand survient une réduction des dépenses militaires. Les futurs fournisseurs, eux, en revanche, peuvent pâtir d'une telle situation.    

 

LA – L’Association québécoise de l’aérospatiale (AQA) et le PNAA ont récemment signé une entente de partenariat. Quel sera concrètement l'impact de cet accord sur les grappes de Montréal et de l’État de Washington?

K.S. – Il permettra d’avoir une meilleure collaboration entre nos entreprises et nos organisations, et ce, pour partager des idées et de possibles occasions d’affaires, qui peuvent être bénéfiques pour les deux grappes aérospatiales.

 

LA – Des partenariats… Des entreprises de l’État de Washington sont quand même en compétition avec celles du Québec, non? 

K.S. – C’est clair qu’il y a de la compétition entre nos deux grappes; il y a même de la compétition entre les entreprises aérospatiales dans l’État de Washington! Cela dit, dans certains projets, nous pouvons travailler ensemble. D'ailleurs,  actuellement, beaucoup d’entreprises de Montréal et de Seattle ont des relations d’affaires.

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