La Chine a aussi bien entendu ses forces.
Ses entreprises innovent de plus en plus, et elles sont maintenant présentes dans des secteurs à haute valeur ajoutée tels que les télécommunications, l'informatique, le design industriel et les services financiers, sans parler de l'aéronautique.
Le yuan, la devise chinoise, est aussi de plus en plus utilisée dans les échanges économiques et financiers internationaux.
Mais la croissance économique du pays ralentit.
De 1989 et 2014, le PIB chinois a augmenté en moyenne de 9,1% par année, selon le National Bureau of Statistics of China. Mais en 2015, il devrait progresser de 7%, selon l'Economist Intelligence Unit.
De plus, la Chine a trois problèmes structurels, selon une récente étude du Conference Board (The Long Soft Fall in Chinese Growth), qui prévoit même que la croissance du PIB chinois chutera à environ 4% après 2020.
-La population diminue.
-La productivité chute.
-Et le rendement de l'investissement décline depuis une trentaine d'années.
Cela dit, il n'est pas impossible que l'économie chinoise surpasse un jour celle des États-Unis en terme de PIB nominal. Mais attention aux prévisions qui déclassent trop rapidement les États-Unis.
Dans les années 1980, plusieurs économistes, gens d'affaires et décideurs politiques affirmaient que le Japon surpasserait un jour les États-Unis.
On connaît la suite...