Bien vivre en résidence: une question de planification


Édition de Juin 2015

Bien vivre en résidence: une question de planification


Édition de Juin 2015

Combien économiser pour ses vieux jours ? La question hante bon nombre de travailleurs. Elle préoccupe encore davantage ceux qui ont quitté depuis plusieurs années le marché du travail, et qui songent à déménager en résidence privée.

Comme Jeannine, 78 ans, qui, une dizaine d’années après le décès de son mari, a récemment décidé qu’elle venait de passer sa dernière année dans la maison familiale. «Se faire à manger quand on est seule, faire le ménage, c’est beaucoup de travail. Et le temps peut parfois être long, aussi», dit-elle, tout en précisant qu’elle a beaucoup de chance de pouvoir compter sur ses deux fils et ses petits-enfants. La capacité de payer est un facteur dé- terminant dans le choix d’une résidence.

Pour commencer, il importe de dresser un bilan de ses revenus et de ses dépenses. En soustrayant ces dépenses des revenus nets, vous obtiendrez un portrait assez fidèle du total du budget disponible pour vous loger. De nombreux guides destinés aux personnes âgées sur le point d’entrer en résidence offrent d’ailleurs des tableaux faciles à remplir.

Prenons l’exemple de Jeannine: elle opte pour un studio dans une résidence de milieu de gamme – au loyer de 1 200 dollars par mois environ – et prévoit emmé- nager dans cinq ans dans une résidence ou une unité offrant davantage de soins, dont le loyer pourrait alors coûter près de 3 500 dollars. Il lui faudra près de 215 000 dollars pour s’assurer de vieux jours dorés, estime Hélène Paradis, conseillère en placement chez Gestion de patrimoine TD, en tenant compte d’un rendement de 3% et de l’inflation.

Pour les cinq prochaines années, Jeannine aurait besoin d’un montant de 70 000 dollars, dit-elle. Soulignons qu’Hélène Paradis n’a tenu compte ni de la prestation de la Régie des rentes (RRQ) ni de celle du programme de la Sécurité de la vieillesse (PSV), ces sommes pouvant servir à financer les autres nécessités de Jeannine. Quand Jeannine aura besoin de soins plus complexes, ce sont quelque 145 000 dollars qui lui seront nécessaires pour s’offrir la résidence souhaitée, cette fois en incluant la PSV (564 dollars par mois) et le RRQ.

Cette somme permettra de combler la différence de prix entre le studio de 1 200 dollars par mois et les 3 500 dollars requis pour la résidence avec soins, services et nourriture, etc. Ces montants peuvent sembler considé- rables, d’autant plus qu’ils excluent volontairement le crédit d’impôt pour personne à domicile afin de couvrir d’éventuels besoins supplémentaires. Mais la prudence s’impose. « En ne tenant pas compte de tous les revenus, [on] laisse un coussin de sécurité si la personne vit plus longtemps ou en cas d’imprévus, si par exemple elle doit déménager plus rapidement dans une résidence av

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