Métaux Russel (Tor., RUS) tire son épingle du jeu dans une industrie mondiale de l'acier fortement touchée par la baisse de la demande. Son solide bilan l'aide à traverser la crise. Selon ses derniers résultats trimestriels, son encaisse s'établissait à 174 millions de dollars (M$) au 30 septembre, soit 2,90 $ par action. Les dirigeants de Russel font du maintien d'une encaisse importante une priorité. Par ailleurs, Russel génère des fonds autogénérés qui ont permis de maintenir la dette à moins de 200 M$ depuis plus de deux ans. Sara O'Brien, de RBC Marchés des Capitaux, croit que la société bénéficiera d'une augmentation importante de la demande de produits d'acier en raison de l'accélération des programmes d'infrastructures gouvernementaux au Canada et aux États-Unis. La société torontoise centenaire, qui a acquis la québécoise Acier Leroux en 2003, oeuvre dans trois créneaux de la distribution de métaux : les centres de service, les produits tubulaires pour le secteur de l'énergie et les distributeurs d'acier.
Potentiel
> La récession pourrait lui permettre d'acheter des concurrents fragilisés par leurs difficultés financières.
> La faiblesse du dollar canadien l'aidera à accroître ses revenus aux États-Unis.
Risques
> Le prix de l'acier et de ses sous-produits est tributaire de la situation économique.
> La mise en place de mesures protectionnistes aux États-Unis nuirait à ses ventes.
Chiffres clés
Cours récent 19,57 $
Var. depuis un mois + 15 %
Revenus (12 dern. mois) 3,1 G$
Valeur boursière 1,2 G$
Ratio cours-bén. (P. 2009) 9,7
Rend. de Dividende 9,2 %