Rentrée : comment ne pas se faire prendre

Publié le 07/09/2009 à 00:00

Rentrée : comment ne pas se faire prendre

Publié le 07/09/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
Aussi, les parents devraient mettre de l'argent de côté tout au cours de l'année pour se prémunir face aux dépenses imprévues, telles les excursions scolaires.

Brent Currie, directeur général des affaires courantes à la Banque Scotia, souligne que ces frais complémentaires sont ceux qui surprennent le plus les familles canadiennes.

"Les parents doivent trouver des moyens pour planifier... de façon à ne pas être pris de court", note M. Currie.

Selon ce dernier, une récente étude de la Banque Scotia démontre que les parents d'enfants de la pré-maternelle à la dernière année de secondaire envisagent dépenser une moyenne de 310$ _ un montant semblable à celui de l'an dernier _ pour faciliter leur retour en classe.

Par ailleurs, les parents s'attendent à devoir débourser une somme additionnelle d'environ 400$ pour des activités parascolaires, selon un sondage via internet de Harris-Decima mené auprès de 1000 parents ayant au moins un enfant âgé de 17 ans et moins.

L'enquête publique révèle que 71 pour cent des parents ne planifient pas ces frais scolaires additionnels.

Les résultats démontrent également que les parents ne sont pas prêts à faire des sacrifices dans le secteur des coûts reliés à l'éducation, malgré le ralentissement économique au Canada qui a incité les ménages à réduire leurs dépenses, a fait remarquer M. Currie.

"L'éducation demeure importante", résume-t-il.

M. Currie recommande aux parents de feuilleter les circulaires pour prendre connaissance des spéciaux de la rentrée et de converser avec d'autres parents afin de trouver les meilleurs endroits pour se procurer des fournitures scolaires.

Plusieurs personnes suggèrent également de naviguer dans l'internet et lire les annonces classées, où ils pourront dénicher des ordinateurs usagés, des imprimantes, des sacs à dos et autres articles indispensables.

Mais M. Currie avise que les fournitures les moins chères ne sont pas nécessairement les meilleures, surtout lorsque l'on cherche des articles durables.

"Lorsqu'il est questions d'achat, les émotions jouent souvent un grand rôle", affirme M. Currie, qui rappelle que les consommateurs peuvent découvrir d'autres aubaines une fois les classes commencées.

L'une des façons d'économiser, propose-t-il, est de faire la tournée des magasins en solitaire, car des statistiques démontrent que les gens dépensent davantage lorsqu'ils sont en groupe.

Une autre méthode efficace pour économiser est d'établir une liste d'achats et de la respecter scrupuleusement.

Par ailleurs, les parents d'étudiants post-secondaires doivent se préparer bien à l'avance afin de défrayer les dépenses qui les attendent.

Patricia Lovett-Reid, auteure de bouquins sur les finances personnelles et vice-présidente senior chez TD Waterhouse Canada, rappelle aux parents qu'ils doivent toujours dire clairement à leurs enfants les sommes qu'ils envisagent consacrer à l'éducation post-secondaire.

Trop de parents, a-t-elle remarqué, emploient une approche attentiste quand vient le temps de payer pour l'éducation post-secondaire.

"Je pense que la planification doit être plus stratégique et claire, par opposition à nébuleuse", estime Mme Lovett-Reid.

Une partie de cette planification doit commencer au moment où les enfants sont encore jeunes, en faisant usage du Régime enregistré d'épargne-études (REPE), un programme du gouvernement fédéral dont les particularités ressemblent à celles d'un compte d'épargne et qui permet d'économiser en vue des études post-secondaires des enfants.

Les REPE sont exempts d'impôts et admissibles à la Subvention canadienne pour l'épargne-études et au Bon d'études canadien, deux autres programmes du gouvernement fédéral.

Mme Lovett-Reid conseille aux parents et aux étudiants de s'enquérir des bourses d'étude et de perfectionnement disponibles à leur école ou dans leur communauté.

Et comme moyen d'enseigner à leur enfant comment dépenser de façon responsable, Mme Lovett-Reid suggère l'adhésion à une carte de crédit.

"C'est mieux lorsqu'on ne l'utilise pas, mais ça demeure un outil inestimable", souligne Mme Lovett-Reid, tout en rappelant que le solde d'une carte de crédit remboursé méthodiquement mois après mois permet d'établir une solide cote de crédit.

Par ailleurs, Mme Lovett-Reid croit que les étudiants post-secondaires qui possèdent un emploi à temps partiel devraient produire une déclaration de revenus, ce qui leur permettra d'établir des droits de cotisation à un Régime enregistré d'épargne-retraite (REER), même s'ils ne peuvent y contribuer immédiatement.

Les étudiants collégiaux et universitaires devraient également proposer leur propre budget à leurs parents, ajoute Mme Lovett-Reid.

"Ca les aidera à le respecter. Et vous serez étonnés de voir que certaines choses sont éventuellement jugées comme étant non-essentielles."

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