Profitez des faibles taux pour négocier une hypothèque à taux fixe

Publié le 07/03/2009 à 00:00

Profitez des faibles taux pour négocier une hypothèque à taux fixe

Publié le 07/03/2009 à 00:00

Notre situation financière est stable. Nous n'avons aucun autre emprunt qu'un prêt hypothécaire, que nous nous apprêtons à renouveler pour un terme de cinq ans. Actuellement, est-il plus avantageux de choisir un taux fixe de cinq ans (à 4,42 %) ou un taux variable ?

Que choisiriez-vous si vous étiez à notre place ?

- G. G.

C'est une excellente question dans le contexte actuel. Je vais d'abord vous donner la réponse théorique avant de vous dire ce que je ferais si j'étais à votre place.

En théorie, selon plusieurs études sérieuses, il est préférable de choisir un taux variable lorsqu'on contracte un emprunt hypothécaire. Mais cela vaut à condition de toujours maintenir le cap et de conserver ce type de prêt, même lorsque les taux d'intérêt grimpent.

Je soupçonne toutefois que ces études sont partiellement biaisées par le fait que les taux d'intérêt ont surtout suivi une tendance baissière au cours des 25 dernières années.

Depuis les sommets atteints au début des années 1980, les taux ont presque toujours diminué. Cela a donné raison aux adeptes des hypothèques à taux variable.

Mais les taux pourraient ne pas être aussi favorables au cours des prochaines années.

De toute façon, en pratique, le choix entre une hypothèque à taux fixe et une hypothèque à taux variable dépend surtout de votre situation financière, de votre sécurité d'emploi et de votre tolérance au risque.

Plus votre situation est, disons, incertaine, et plus vous êtes allergique à toute forme de risque, plus vous devriez opter pour une hypothèque à taux fixe.

Si votre situation financière et votre tolérance au risque font en sorte que vous acceptez bien les soubresauts provoqués par une hausse des taux d'intérêt, alors l'hypothèque à taux variable peut être le meilleur choix.

Quant à moi, à votre place, j'opterais d'emblée pour l'hypothèque à taux fixe à 4,42 %. Cela me semble un taux vraiment attrayant pour les cinq prochaines années.

En effet, je crois qu'il y a de forts risques que les taux d'intérêt augmentent d'ici cinq ans.

Lisez avec attention les documents d'une offre de rachat d'actions

L'année dernière, j'ai déposé mes actions du Groupe BMTC lors de leur offre de rachat.

Je viens de recevoir mes documents officiels pour l'impôt et, selon mes feuillets, le produit de ces actions est considéré comme des dividendes.

Comment cela se fait-il ? Est-ce que mon courtier a commis une erreur ?

- F. D.

Non, ce n'est pas une erreur. En août 2008, le Groupe BMTC a lancé une offre pour racheter quatre millions de ses actions à un prix unitaire de 20 $.

Selon la note d'information du Groupe BMTC envoyée aux actionnaires, ceux qui vendaient leurs actions aux termes de l'offre étaient réputés recevoir un " dividende déterminé " imposable.

La somme de 0,23 $ par action était considérée comme étant un remboursement de capital et 19,77 $ par action, comme du dividende.

La somme de 0,23 $ est considérée comme le produit de votre vente et sert à calculer votre perte en capital (vous avez sûrement payé plus que ce montant pour vos actions). Par exemple, si vous avez acheté l'action à 10 $, votre perte s'établit à 9,77 $. Cette perte peut être appliquée pour réduire tout gain en capital aux fins de l'impôt.

Je comprends votre frustration. Cette information se trouve dans les considérations fiscales de l'offre, en page 27, mais c'est le genre de précisions qu'on lit rarement.

Vous devez donc inclure ce montant de dividende dans vos revenus, tout en profitant du crédit d'impôt pour dividende. Si votre revenu imposable s'établit entre 37 886 et 75 000 $, votre taux d'imposition combiné (provincial et fédéral) sera de 15,4 % (il s'agit d'un dividende déterminé). Le taux maximum est de 29,7 % pour un revenu imposable de 123 185 $ et plus.

C'est frustrant, car sans cette considération, si vous aviez réalisé un gain imposable, vous auriez pu le réduire en lui appliquant les pertes subies sur d'autres placements.

Cela illustre l'importance de lire attentivement les documents officiels des sociétés ouvertes.

Des questions ?

Si vous avez des questions au sujet de vos finances personnelles, de la Bourse, des fonds communs ou du monde du placement, faites-les-nous parvenir par courriel à l'adresse suivante : questions@transcontinental.ca.

bernard.mooney@transcontinental.ca

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