Chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne, l’économiste en chef Carlos Leitão ne modifie pas non plus ses prévisions : une hausse des taux dès l’automne. «D’abord, les données sur le PIB sont décevantes, mais temporaires, dit-il. Ensuite, la Banque du Canada va surtout faire ces hausses pour des raisons de stabilité financière. L’état du marché immobilier et l’endettement des ménages la préoccupent. La remontée des taux servira surtout à agir sur ces facteurs.»
Les Services économiques TD maintiennent eux aussi leur point de vue quant à la hausse du taux directeur, qu’ils prévoient en septembre. «Nous croyons que l’économie se reprendra plus tard cette année, et nous constatons que malgré les chiffres décevants sur le PIB, la capacité excédentaire de production manufacturière demeure faible», dit Andrew Kelvin, stratège principal pour les titres à revenus fixes.