Immobilier : beau temps pour le 5 ans fixe ?

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Décembre 2016

Immobilier : beau temps pour le 5 ans fixe ?

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Décembre 2016

[Photo : 123RF/Brian Jackson]

Ne vous attendez pas à beaucoup d'action sur le marché de l'immobilier. Ni du côté des taux hypothécaires. Il se pourrait bien que les mouvements les plus importants aient déjà eu lieu. La plupart des prêteurs ont augmenté leurs taux de 30 points de base (0,3 %) en novembre sur les hypothèques de cinq ans. Ils s'alignaient ainsi sur les obligations de même échéance, dont les taux ont augmenté quelque peu à la suite de l'élection de Donald Trump.

Les taux pourraient donc ne pas bouger en 2017, ou bien peu. Autant les prêteurs que la banque centrale sont conscients qu'il faudra agir délicatement sur ce front, les hypothèques contractées ces dernières années par les acheteurs sont si élevées, particulièrement à Toronto et à Vancouver, qu'une hausse des taux le moindrement brusque est susceptible de créer plus de problèmes qu'elle ne pourrait en résoudre.

Cependant, on observe un phénomène qu'on ne voit pas souvent : l'écart entre les taux variables et les taux fixes de cinq ans est très mince. «Le taux variable gravite autour de 2,25 %, le taux fixe est à 2,45 %. Vingt points de base, c'est peu. Si je devais renouveler mon hypothèque maintenant, j'aurais tendance à favoriser le taux fixe», dit Hugo Leroux, président de Hypothéca, le deuxième plus important réseau de courtiers hypothécaires au Québec. Évidemment, le choix d'une hypothèque ne doit pas s'appuyer seulement sur les taux.

Quant aux prix des maisons, ils ne devraient que très peu évoluer. Dans certaines régions où l'on observe une décroissance démographique, ce sera toujours plus difficile de trouver des acheteurs, ce qui se répercutera sur les prix, notamment dans les portions plus anciennes du parc immobilier. Dans les marchés les plus dynamiques, notamment dans les arrondissements centraux de Montréal, «la reprise qu'on a observée en 2016 pourrait bien être cassée par les nouvelles règles hypothécaires», croit Joanie Fontaine, économiste chez JLR, une firme qui compile des données sur l'activité du marché immobilier. Rappelons que les acheteurs qui n'ont pas les sommes nécessaires pour une mise de fond équivalant à 20 % à la valeur de la maison convoitée devront se contenter de prêts moins importants en raison d'une formule de qualification plus restrictive, en vigueur depuis l'automne. «Les prix en général vont poursuivre leur hausse, mais de manière modeste», croit l'économiste.

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