Mitch Garber ne laisse rien au hasard

Offert par Les affaires plus


Édition de Septembre 2015

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Édition de Septembre 2015

Par Claudine Hébert

Investisseur aguerri dans le monde du jeu et du divertissement, le dragon Mitch Garber, PDG de Caesars Interactive Entertainment, doit sa réussite à sa devise : investir dans des entreprises qu’il peut contrôler. Interview.

Quel a été votre meilleur coup financier ?

D’avoir su investir en moi-même. Depuis que j’ai quitté le cabinet d’avocats Lazarus Charbonneau en 1999, j’ai toujours investi mon capital dans des entreprises dont je pouvais contrôler et gérer la destinée.

Et les autres placements, investissez-vous à la Bourse ?

J’ai un conseiller qui me donne un coup de main pour mes principaux placements. J’ai aussi un compte autogéré composé d’au moins 90% d’actions canadiennes.

Quel est votre meilleur truc pour économiser ?

Que l’on gagne 100 000 dollars par an ou un million, le principe reste le même. Onréussit à épargner lorsqu’on ne dépense pas plus que ses revenus. Je n’ai jamais emprunté un montant d’argent que je ne pouvais pas rembourser rapidement. En fait, j’aime vivre sans dettes, ça me permet de bien dormir la nuit. Évidemment, ça prend de la discipline. Il y a 20 ans, ma conjointe et moi avions pris l’habitude d’épargner à deux 1 500 dollars par mois. Cette discipline, que nous avons observée pendant 10 ans, nous a aidés à bâtir notre capital.

Quelles sont vos meilleures sources financières ? Au cours des dernières années, j’ai eu la chance d’occuper le poste de présidentdirecteur général de plusieurs entreprises inscrites aux Bourses de Toronto, de New York et de Londres. Notamment chez Terra Payments (1999-2003), Optimal Payment (2003-2006), PartyGaming (2006-2008), et plus récemment, chez Caesars Acquisition Company. Ces emplois m’ont permis de rencontrer les plus grands investisseurs du monde, entre autres John Paulson, qui détient l’un des plus importants fonds d’investissement américain. Ce sont des personnes avec lesquelles j’ai régulièrement l’occasion de discuter et d’échanger sur le monde de la finance.

Faites-vous tout de même quelques folies ?

Ayaye, je dépense beaucoup en vêtements. Et plus particulièrement dans les chaussures. D’Adidas à Lanvin, en passant par Prada, j’achète au minimum deux paires de souliers par semaine. Les chaussures sont un des rares accessoires que j’achète impulsivement sans même regarder le prix. Je me souviens encore de la première paire de chaussures Prada que j’ai achetée chez Holt Renfrew en 1998. Je me suis présenté à la caisse sans avoir regardé le prix. J’avais fait un saut… mais le choc passé, j’ai continué.

Que faites-vous de toutes ces chaussures ?

Je les porte à plusieurs reprises. Et lorsqu’il n’y a plus de place dans le walkin, je fais don de certaines paires de chaussures à des organisations caritatives. Ça m’arrive au moins une vingtaine de fois par an.

Ya-t-il une dépense que vous regrettez ?

J’en ai plusieurs, et elles concernent principalement l’achat de véhicules de loisirs. On croit qu’ils seront utiles et finalement, on s’aperçoit qu’on n’en a pas vraiment besoin. C’est comme ce bateau de plus de un million de dollars dont je ne me suis jamais servi. Je venais d’emménager en Espagne. Je croyais m’y installer avec la famille pour quelques années. J’ai alors commandé un yacht, construit sur mesure, afin de pouvoir profiter de la Méditerranée. Avant même d’en prendre possession, j’ai décidé de revenir vivre à Montréal. J’ai dû vendre le bateau, et du coup, essuyer une perte importante.

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