Et s'il valait mieux... prévenir que guérir?


Édition du 21 Mars 2015

Et s'il valait mieux... prévenir que guérir?


Édition du 21 Mars 2015

Scénario A Le cas «sans embûche»

Si Robert poursuit ses cotisations annuelles sans bénéficier d'une AMG et sans être frappé par une maladie redoutée, la valeur totale de son portefeuille avoisinera la somme de 1,71 million de dollars à l'âge de 65 ans.

Scénario B La catastrophe

Par contre, si Robert poursuit ses versements annuels sans bénéficier d'une AMG, mais qu'il doit affronter une maladie grave à l'aube de ses 50 ans, ce même portefeuille culbute à moins de 1,19 M$ à 65 ans. Une différence de plus d'un demi-million de dollars comparativement au scénario précédent.

L'impact d'une maladie redoutée sans protection d'assurance adéquate est donc énorme. Ce malheur retrancherait 518 114 $ au portefeuille de Robert. L'explication ? Dans cinq ans, soit vers l'âge de 50 ans, Robert devra décaisser ses placements pour pouvoir subvenir aux coûts associés à la maladie grave qui l'affligera alors.

Ajustés en fonction des hypothèses retenues sur le taux d'inflation, il faut prévoir des coûts de 73 602 $ pour les soins médicaux spécialisés requis, des frais de 26 765 $ pour les soins à domicile et 98 538 $ pour remplacer le salaire actuel de 85 000 $ de Robert. Bien souvent, aussi, on doit assumer des frais de médicaments non couverts par les régimes privés ou provinciaux et envisager de remplacer le revenu de la personne à votre chevet.

L'absence de cotisations aux différents régimes d'épargne durant son combat contre la maladie est également comptabilisée. Et c'est sans compter la perte de rendement qu'auraient réalisé autrement ces placements, n'eût été le retrait prématuré !

Scénario C Le coût véritable d'une protection d'AMG

Dans l'éventualité où Robert poursuit ses versements annuels - diminués de la prime à débourser pour bénéficier de l'AMG - et qu'il reste en pleine santé jusqu'au remboursement des primes à 65 ans, son portefeuille gonfle néanmoins à 1,68 M$.

Plusieurs avenants de remboursement des primes - à l'expiration ou à la résiliation du contrat, ou au décès - sont effectivement habituellement proposés à la souscription. Ils permettent à l'assuré qui n'a jamais subi de maladie redoutée de récupérer dans un certain nombre d'années les primes versées depuis l'émission du contrat. «Cette option est très populaire, parce qu'elle constitue une forme d'épargne systématique qui se conjugue avec une couverture d'AMG», précise Daniel Walsh.

Cette stratégie de protection du patrimoine basée sur l'AMG pourrait donc s'avérer judicieuse. L'épargnant n'a qu'à y détourner une fraction des sommes qu'il investit habituellement en prévision de la retraite pour s'en prévaloir. «Ce troisième scénario, selon lequel l'investisseur demeure en pleine santé de 45 à 65 ans, n'implique qu'un coût total de 30 737 $ en échange d'une tranquillité d'esprit certaine», explique Stéphanie Paillé.

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