[Photo-montage : Josée Noiseux]
Les enjambées du marché au cours des dernières semaines rendent plus difficile l'allocation de nouvelles liquidités dans son REER.
" Où investir ? ", entend-on à gauche et à droite.
Tous recherchent évidemment l'aubaine.
Historiquement, les indices du marché s'échangent à environ 15 fois leurs bénéfices. C'est vers ce multiple que tendent beaucoup de titres, tant québécois que canadiens.
Théoriquement, le marché apparaît donc bien évalué : ni trop cher ni sous-évalué.
Avec les doutes qui persistent quant à savoir ce qui arrivera à la croissance américaine au moment de mettre de l'ordre dans ses finances publiques, le débat est cependant ouvert sur la sagesse d'acheter des titres à ces multiples.
On s'est donc plutôt lancé dans une recension des sociétés québécoises ayant les plus faibles ratios. Résultat : 10 titres. À moins de 12 fois le bénéfice attendu en 2011, ce sont les moins chers du Québec.
Oui, vous avez raison : un faible multiple est indicateur d'un titre peu cher, mais commande une certaine prudence. Il témoigne en effet souvent aussi de faibles attentes de croissance des bénéfices pour les prochains mois. Les probabilités d'une explosion de valeur sont donc proportionnelles.
Les sociétés à petit ratio sont souvent néanmoins des cibles intéressantes, qui ne paient pas nécessairement immédiatement mais qui, sur un horizon de 2 ou 3 ans, finissent par rapporter. Qui plus est, côté risque, les attentes étant faibles, la probabilité de recul est diminuée.
VOYONS VOIR POUR CHACUN. CLIQUEZ SUR LES TITRES POUR UNE ÉVALUATION DE CHACUN.
