Tests à la frontière: l'industrie du camionnage s'attend à être exemptée

Publié le 15/01/2021 à 07:54

Tests à la frontière: l'industrie du camionnage s'attend à être exemptée

Publié le 15/01/2021 à 07:54

Par La Presse Canadienne
La frontière canado-américaine

La frontière canado-américaine demeure fermée aux voyages non-essentiels. (Photo: La Presse Canadienne)

L’industrie du camionnage s’attend à être exemptée d’une éventuelle obligation de présenter un résultat de test COVID-19 négatif avant de se présenter à la frontière canado-américaine.

Radio-Canada rapportait, jeudi matin, que le gouvernement fédéral envisage d’imposer la présentation d’un test négatif de la COVID-19 aux voyageurs qui se présentent à la frontière terrestre avant de leur permettre d’entrer au pays, comme c’est le cas pour les voyageurs qui arrivent par avion.

Le président-directeur général de l’Association du camionnage du Québec (ACQ), Marc Cadieux, estime qu’une telle obligation est impensable pour le transport de marchandises.

«Il est certain que ça aurait un impact majeur sur la chaîne d’approvisionnement. Au-delà des coûts inhérents, la logistique qu’il faudrait implanter, les temps d’arrêt et la disponibilité de passer ces tests fragiliseraient grandement le transport de marchandises par camion.»

Il rappelle que les camionneurs sont déjà exemptés de faire une quarantaine au retour des États-Unis et se dit convaincu qu’une exemption similaire sera accordée si jamais Ottawa impose des tests pour l’entrée aux frontières terrestres. 

M. Cadieux fait valoir qu’une telle obligation aurait un impact majeur sur la chaîne d’approvisionnement de tous les secteurs de l’économie, alors que des milliers de camions transitent quotidiennement entre les deux pays.

 

Approvisionnement 

Plus encore, il rappelle que l’alimentation des Québécois dépend en grande partie du camionnage.

«Toute la chaîne économique d’approvisionnement serait ébranlée. Mais on pense tout de suite aux choses où on ne peut même pas penser avoir un retard, c’est-à-dire dans l’alimentation. La société ne peut pas tenir le coup s’il n’y a plus d’aliments. C’est une des cordes les plus sensibles de notre société en période de grande fragilité.»

Marc Cadieux se dit d’ailleurs confiant que le gouvernement du Québec, au premier chef le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, serait le premier à monter aux barricades pour exiger une exemption pour le camionnage.

«Le premier, le meilleur lobbyiste que nous aurons, ce sera le ministre Lamontagne lui-même. Il est très sensible à notre performance au niveau de l’approvisionnement. Tout le long de la première vague, il nous a demandé de l’avertir si jamais il y avait une faiblesse quelque part.»

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