Le variant Omicron pourrait pousser Ottawa à réviser ses avis aux voyageurs

Publié le 14/12/2021 à 16:21

Le variant Omicron pourrait pousser Ottawa à réviser ses avis aux voyageurs

Publié le 14/12/2021 à 16:21

Par La Presse Canadienne

On a rapporté des cas de ce nouveau variant hautement contagieux presque partout. (Photo: La Presse Canadienne)

Ottawa — Le ministre fédéral de la Santé laisse clairement entendre que son gouvernement s’apprête à réviser son avis aux voyageurs.

Jean-Yves Duclos s’est présenté devant un micro à sa sortie des Communes, mardi après-midi, pour rapporter qu’au conseil des ministres, quelques heures plus tôt, on s’est beaucoup inquiété de la propagation du variant Omicron à travers la planète.

Le premier ministre Justin Trudeau devait reprendre cette discussion avec ses homologues des provinces le soir même.

Selon M. Duclos, le variant Omicron «se déploie très rapidement».

«Notre inquiétude, c’est que les Canadiens soient coincés à l’étranger en raison des mesures rapidement changeantes que les autres pays pourraient mettre en place, et aussi en raison du risque important qu’il pourrait y avoir d’attraper ce variant, ce virus, lors d’un voyage à l’étranger», a-t-il confié.

«Et si c’est le cas, les choses pourraient être très compliquées pour ces Canadiens à l’extérieur du pays», a-t-il prévenu.

Au printemps 2020, en début de pandémie de COVID-19, Ottawa avait organisé des dizaines de vols de rapatriement pour les citoyens coincés à l’extérieur du Canada. Un avis aux voyageurs d’éviter tout déplacement à l’étranger avait alors été donné.

Le 21 octobre dernier, Ottawa a levé son avis d’éviter tout voyage non essentiel à l’extérieur du pays. Les autorités fédérales continuaient de prôner la prudence. Elles semblent prêtes à émettre un nouvel avis.

Lorsque le variant Omicron s’est manifesté, il y a un peu plus de deux semaines, le gouvernement fédéral a annoncé l’interdiction d’entrée aux voyageurs venant d’un certain nombre de pays où il a d’abord été décelé. Depuis, on a rapporté des cas de ce nouveau variant hautement contagieux presque partout.

Ottawa a prévu tester tous les voyageurs arrivant au pays, sauf ceux en provenance des États-Unis, pour freiner l’entrée d’Omicron au Canada. On a rapidement constaté que, même en épargnant ceux, trop nombreux, arrivant du sud de la frontière, les autorités canadiennes n’avaient pas les moyens de faire passer le test à tous les autres voyageurs.

Vendredi dernier, le ministre Duclos calculait qu’il fallait tester 23 000 voyageurs par jour et qu’il n’était à ce moment-là possible que d’administrer 17 000 tests par jour dans les aéroports du pays.

 

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