La position de la Grèce en Europe est non négociable

Publié le 06/12/2011 à 17:58, mis à jour le 06/12/2011 à 18:00

La position de la Grèce en Europe est non négociable

Publié le 06/12/2011 à 17:58, mis à jour le 06/12/2011 à 18:00

Par AFP

La position de la Grèce en Europe est "non négociable" a déclaré mercredi à l'aube le Premier ministre grec Lucas Papademos lors de la séance de vote du budget 2012 prévoyant une nouvelle cure d'austérité et une cinquième année consécutive de récession.

"Notre position en Europe est non négociable" a dit M. Papademos, qui dirige un gouvernement de coalition (socialiste-droite-extrême-droite), confronté à des choix drastiques pour éviter une faillite financière du pays, alors que la zone euro se bat parallèlement pour tenter de préserver son intégrité.

"La Grèce est et restera une partie de l'Europe unie et de l'euro" a ajouté le Premier ministre, ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), nommé pour tenter de sauver le pays, en soulignant que cette "participation" impliquait des "obligations".

Ce débat budgétaire d'austérité va de pair avec un gigantesque chantier de renégociation et d'effacement d'une partie de la dette publique qui écrase le pays, et d'un vaste deuxième plan d'aide lancé par les pays européens partenaires.

Dans ce cadre exceptionnel, "l'avenir du pays n'est pas décidé uniquement pour 2012, mais pour toute la décennie à venir" a lancé le Premier ministre aux députés, appelés à se prononcer dans la foulée.

Le budget 2012 de la Grèce prévoit une réduction du déficit public à 5,4% du PIB contre 9% du PIB attendu en 2011, soit un effort gigantesque en matière de réduction des dépenses et augmentation des rentrées fiscales, permis notamment par l'effacement d'une partie de la dette en cours de négociation avec les banques du monde entier.

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