Bâtir avant de diluer

Offert par Les Affaires


Édition du 25 Octobre 2014

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Édition du 25 Octobre 2014

Grâce à une première ronde de financement de 35 millions de dollars en 2012 et à une deuxième ronde du même montant en septembre 2014, Dax Dasilva peut maximiser le déploiement de LightSpeed. [Photo: Martin Flamand]

Pendant près de sept ans, Dax Dasilva a nourri la fierté des employés de LightSpeed en disant qu'ils avaient construit seuls l'entreprise et sa plateforme informatique intégrée pour les détaillants. En 2012 toutefois, il a dû changer son discours quand il a accepté l'offre d'investisseurs d'accompagner LightSpeed dans sa conquête de la planète.

«J'ai dû leur faire voir que nous aurions désormais des yeux et des oreilles dans la Silicon Valley. Tout le monde, y compris nos investisseurs, croit que Montréal est l'endroit parfait pour établir l'entreprise, mais qu'elle a besoin d'être connectée à la Valley», explique le président et fondateur de LightSpeed. Et sa connexion est loin d'être banale : il s'agit de nul autre que du fonds Accel Partners, l'investisseur derrière Facebook, Angry Birds et Groupon. C'est même le gigantesque fonds californien qui a approché Dax Dasilva pour investir dans son entreprise !

Il faut dire que la techno montréalaise était alors assidûment courtisée, puisqu'elle venait de commercialiser des outils pour la vente interactive sur iPad et iPhone. En fait, pour moins de 100 dollars par mois, la plateforme de LightSpeed, qui offrait déjà des solutions pour le commerce en ligne et la gestion des stocks, proposait désormais aux détaillants la vente interactive sur appareil mobile Apple.

«Tous les clients [du détaillant] arrivent par le même système, ce qui lui permet de gérer simultanément les stocks en ligne et en magasin et d'avoir les données et les analyses en temps réel. Il peut ainsi bien servir le client et faire les bonnes commandes de produits», dit l'entrepreneur, un passionné d'informatique qui a une formation en religion et en histoire de l'art.

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