Un président acclamé comme jamais par les marchés

Publié le 13/10/2017 à 11:58

Un président acclamé comme jamais par les marchés

Publié le 13/10/2017 à 11:58

Par lesaffaires.com

INFOGRAPHIE. Voilà comment les actions américaines se sont comportées depuis l'élection de Trump. Du jamais vu selon le principal intéressé. Ce que l'Histoire ne raconte pas de la même façon.

Donald Trump souhaite que les médias qu’il critique tant passent plus de temps à commenter la vigueur de la Bourse américaine depuis son élection.

Une «croissance pratiquement sans précédent», s’est encore félicité le 45è locataire de la Maison Blanche cette semaine sur Twitter.

Pratiquement, le terme est bien choisi.

Le baromètre des entreprises cotées aux États-Unis, l’indice élargi S&P 500, a progressé de 19% depuis le 8 novembre 2016.

Une performance qui ne place même pas Trump dans le Top 5 historique des présidents américains.

La palme reviendrait à Franklin Roosevelt dont la victoire en 1932 s’est accompagnée d’un rallye boursier de 41% sur les onze mois suivants.

Lors de son deuxième mandat en 1996, le mari Clinton a lui aussi, sinon entraîné, observé un emballement sur les marchés d’actions, se plaçant ainsi bon deuxième dans les annales de Wall Street avec une hausse cumulée de 38%.

Petite victoire symbolique pour Donald Trump toutefois puisque la tenue du S&P depuis son accession au pouvoir surpasse celle de son prédécesseur. Après sa réélection en 2012, Barack Obama a assisté à une progression de «seulement» 16%.

L’actuel président des États-Unis, obsédé par les «Fake News» des autres, semble donc s’adonner à la manipulation de l'info sans trop de scrupule.

Toutefois, ses autocongratulations par tweet semble un peu moins erronée si on se réfère, comme le souligne Bloomberg, à la création de valeur de marché, d’environ 4400 milliards $ sur la période décrite.

Mais, évidemment, cet aspect est directement lié à la masse  financière. «Autrement dit, générer 4400 G$ à partir de 24000 milliards semble légèrement plus facile qu’à partir d’un marché pesant 16500 G$, comme c’était le cas pour les débuts d’Obama», conclut Bloomberg.

 

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