Pétrole: chute des prix après l'accord américano-russe sur la Syrie

Publié le 16/09/2013 à 06:26

Pétrole: chute des prix après l'accord américano-russe sur la Syrie

Publié le 16/09/2013 à 06:26

Par AFP

Photo: Bloomberg

Les prix du pétrole reculaient fortement lundi, l'accord américano-russe sur le démantèlement des armes chimiques syriennes conclu samedi éloignant pour l'instant l'éventualité de frappes militaires.

Vers 6h, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 109,78$ US sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,92 $ US par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre perdait 1,39$ US à 106,82$ US.

La prime de risque géopolitique causée par la perspective d'une intervention militaire américaine en Syrie fin août a maintenant presque totalement disparu, le Brent étant tombé lundi matin à son plus bas niveau depuis le 21 août (à 108,73$US).

La chute du cours du Brent est également attribuable «au changement de contrat de référence, puisque le contrat d'octobre qui expirait vendredi s'échangeait à environ 1 dollar de plus que le contrat de novembre», ajoutaient les analystes de Commerzbank.

Aux termes de trois jours de discussions, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe, Sergueï Lavrov - dont les pays soutiennent des protagonistes différents du conflit syrien - sont tombés d'accord samedi sur un cadre prévoyant la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici mi-2014.

Cet accord, auquel le régime de Bachar al-Assad a promis de se conformer, a éloigné une menace immédiate de frappes envisagées par Washington et ses alliés contre le régime, accusé d'avoir mené une attaque à l'arme chimique le 21 août près de Damas qui a fait des centaines de morts.

La Syrie est un petit producteur de pétrole mais le marché craignait une contagion des troubles à l'ensemble du Moyen-Orient, région d'où proviennent 35% des exportations mondiales de brut.

Toutefois, les «problèmes d'approvisionnements en Libye, au Nigeria, en Irak et dans la mer du Nord (en raison de maintenance, ndlr)» permettaient de maintenir le prix du Brent autour de 110 dollars le baril, soulignait-on chez Commerzbank.

Les économistes de la banque allemande soulignent ainsi que les exportations pétrolières de l'Irak sont tombées sous les 2 millions de barils par jour (mbj) en septembre, contre 2,3 mbj en août.

Et en Libye, où un conflit oppose depuis plusieurs semaines le gouvernement et un groupe de gardes, la production du brut a chuté à moins de 100000 barils par jour, alors qu'elle s'établit hors période de conflit autour de 1,5 à 1,6 million de barils par jour.

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