En guise de cadeau de Noël, Wall Street s'est offert de nouveaux records mardi à l'issue d'une séance écourtée, portée par des indicateurs confortant les investisseurs dans leur confiance en l'économie des Etats-Unis.
Selon des résultats définitifs, le Dow Jones et le S&P 500 ont grimpé à des niveaux jamais atteints auparavant en s'adjugeant respectivement 0,39% (+62,94 points) à 16 357,55 points et 0,29% (+5,33 points) à 1 833,32 points.
Le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 0,16% (+6,51 points) à 4 155,42 points, un niveau plus atteint depuis 2000.
"Le marché a eu une très bonne année" avec un S&P 500 en hausse de plus de 28% depuis janvier, remarquait Michael James de Wedbush Securities.
La Bourse canadienne a connu une année moins spectaculaire. Cela n'a pas empêché le principal indice de la Bourse de Toronto de connaître une belle poussée à la veille de Noël. Le S&P/TSX a gagnée près de 70 points (0,52 %) lors d'une séance écourtée pour terminer à 13 517 points, un sommet depuis juillet 2011.
Sans être épatants, les indicateurs du jour sont "positifs", estimait Micheal James. "Il n'y a aucune raison" ce mardi "de faire dérailler l'ascension des indices observée" depuis le début de l'année.
Les commandes de biens durables ont d'une part progressé plus fortement que prévu en novembre (+3,5%).
"C'est un signe encourageant, qui reflète la dissipation des inquiétudes liées à une éventuelle nouvelle crise budgétaire et la volonté croissante des entreprises de dépenser" leur argent, relevait Mei Li, économiste à FTN Financial.
"Les compagnies semblent adopter une stratégie plus offensive grâce à l'amélioration des perspectives économiques", ajoutait-elle.
L'annonce d'un léger retrait des ventes de maisons neuves en novembre (-2,1%) n'a de son côté pas ébranlé les indices car la baisse intervient notamment après un mois de très forte hausse (17,6% en octobre) et est moins marquée que ce que prévoyaient les analystes.
Twitter grimpe, grimpe
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