«Nous revenons sur terre pour prendre conscience que l’économie est confrontée à une récession sévère. Nous pourrions toucher à la fin du rebond technique de marché baissier», pense Carlos Leitao, stratège et économiste en chef à la Banque Laurentienne.

À la clôture à Toronto, le TSX avait perdu tous les gains de mercredi et était revenu à 9 971 points, soit une baisse de 1,70%.

Le marché est tiré vers le bas par les secteurs des financières (-2,4%) et des technologies (-2,5%), alors que le secteur de l’énergie et des matériaux ne reculent que de 1,5%

À New-York, ce sont les valeurs technologiques qui font marche arrière alors que les financières continuent de grimper prenant confiance dans les propos rassurants du Secrétaire au Trésor, Tim Geithner, sur les résultats des tests de stress sur les banques américaines qui seront publiés cet après-midi à 17 heures.

Le Dow Jones perdait 102 points, soit 1,20% à 8409 points.

Le Nasdaq reculait de 2,44% à 1716 points.

Le S&P500 perdait 1,32% à 907 points.

En Europe, les indices en hausse le matin sont repassés en territoire négatif l’après-midi. Le FTSE de Londres ne gagne que 0,05% à 4398 points. Le Cac40 de Paris perd 0,97% à 3251 points et le Dax de Francfort perd 1,57% à 4398 points.

En Asie, c’est le Nikkei de Tokyo, qui rebondi le plus. Il gagne 4,55% à 9386 points, rattrapant son retard sur les journées de hausse lors desquelles la bourse était fermée. Le Hang Seng de Hong Kong prend 2,28% à 17218 points, alors que le Xinhua de Shanghai gagne 0,06% à 7616 points.

Le repli boursier a coïncidé avec une nouvelle hausse de l’or qui gagne 4,50 dollars pour toucher 915,50 dollars américains l’once.

Le pétrole maintenait une légère hausse. Mais ces gains restent minimes par rapport à l’envolée des cours en matinée quand, après avoir touché 58 dollars américains, le baril est retombé à 56,42 dollars américains. Cette hausse s’appuie sur les statistiques d’inventaires qui indiquaient un stockage moins important qu’à l’accoutumée pour la saison pré-estivale aux États-Unis.

Yingxi Yu de Barclays Capital met en garde contre une interprétation trop optimiste de ces statistiques «La hausse des stocks est moins élevée que d’habitude, mais la consommation demeure très faible», dit-il.

En revanche, le dollar canadien est en repli. Il lâche 46 centièmes de cents pour revenir à 85,20 cents américains.