Les marchés : la grippe porcine relativisée

Publié le 28/04/2009 à 00:00

Les marchés : la grippe porcine relativisée

Publié le 28/04/2009 à 00:00

Les marchés nord-américains ont inversé la tendance à la baisse de la matinée sous l'effet d'une hausse de l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board et d'un ralentissement dans la baisse du prix des maisons aux États-Unis.

Ces signes positifs ont permis de contrecarrer les baisses induites par craintes relatives à la grippe porcine aux premiers éléments d’information qui ont percé sur les résultats des tests de stress imposés aux banques américaines et qui auraient vu l’échec de Citigroup et Bank of America

Citigroup et Bank of America priées de lever du capital

À la clôture, le Dow Jones était revenu à 8016 ne perdant que 8 points, soit 0,10%. Le Nasdaq perdait 0,33% à 1673 points et le S&P500 perdait 0,28% à 855 points.

Mais Toronto reste affecté par la grippe porcine et le TSX recule de 0,90% à 9310 points. Ce sont surtout les titres des matériaux qui accusent le coup.

«La grippe porcine joue en défaveur des titres du secteur des fertilisants qui resteront sous pression tant que l’épidémie n’est pas terminée», estime Sam Kanes, analyste chez Scotia Capital. Les fertilisants sont nécessaires à la production des grains utilisés dans l’alimentation animale.
«Les titres du secteur de l’énergie sont aussi affectés, les investisseurs craignant un recul de la demande mondiale de pétrole si le secteur des voyages ralentit», ajoute Louis Roberge, vice-président chez Demers Valeurs Mobilières.
Si bien que le pétrole aussi accuse une légère baisse de 22 cents pour terminer à 49,55 dollars américains le baril.
La baisse de l’indice canadien est aussi attribuable au recul des titres des minières aurifères qui chutent alors que l’or accuse une baisse de 14,60 dollars pour retomber à 893,60 dollars américains l’once.
Le dollar canadien accuse aussi un recul associé à ses craintes de grippe porcine. Il perd 24 centièmes de cents et redescend à 81,88 cents américains.
Malgré ces effets sur le marché canadien, Louis Roberge s’avoue toutefois «positivement surpris» de l’impact relativement limité sur les marchés. «Les investisseurs semblent habitués à ces risques de maladie et en relativisent l’impact», ajoute-t-il.

En Europe, le FTSE de Londres recule de 1,69% à 4096 points, le Dax de Francfort perd 1,85% à 4607 points et le Cac40 de Paris perd 1,66% à 3051 points.

En Asie, c’est le Nikkei qui a faibli le plus avec un recul de 2,67% à 8494 points, le Hang Seng de Hong Kong perd 1,92% à 14 555 points. Seul le Xinhua de Shanghai résiste et termine en hausse de 0,19% à 6951 points.

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