La banque la plus fragile serait Bank of America dont l’apport en capital se chiffrerait en milliards de dollars selon le Wall Street Journal. Citigroup suivrait de près.
Ces tests ont été conduits dans le cadre du plan de sauvetage du système financier américain présenté par le secrétaire au Trésor, Tim Geithner. Le Trésor a établi un certain nombre d’hypothèses de détérioration de la conjoncture et a construit des modèles pour comprendre si ces banques pourraient survivre à une telle détérioration sans mettre en péril la stabilité du système.
Un total de 19 banques a été soumis à ces tests. Les résultats leur ont été dévoilés hier mais ne sont pas encore publics. Selon le Wall Street Journal, les discussions se poursuivent entre l’administration et la direction des banques pour établir la marche à suivre pour chacune d’entre elles.
L’administration américaine ne considère pas Citigroup et Bank of America comme insolvables, mais les estime très fragile et pas en mesure de résister à une prochaine tempête économique si celle-ci devait intervenir.
Ces banques disposent de six mois pour trouver des capitaux nécessaires à leur consolidation, à défaut de quoi, l’administration pourrait intervenir pour exiger la conversion en capital des 95 milliards de dollars américains qui leur ont été attribués dans le cadre du premier plan de sauvetage des banques en octobre dernier. Ceci équivaudrait à une quasi-nationalisation des deux institutions.
Pourtant, Citigroup et Bank of America s’estiment suffisamment capitalisées et s’apprêteraient à réfuter les résultats de ces tests de stress.
Citigroup et Bank of America priées de lever du capital
Publié le 28/04/2009 à 00:00
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