La vague du chômage ne cesse de déferler. Photo : Bloomberg.
Les marchés nord-américains ont terminé dans le rouge jeudi, à la suite de la divulgation de statistiques économiques déprimantes.
Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto a diminué de 70 points, à 11 274 points. À Wall Street, le Dow Jones a reculé de 116 points, à 10 120 points, le Nasdaq de 42,4 points, à 2179 points, et le S&P 500 de 12,97 points, à 1084 points.
Ainsi, les nouvelles inscriptions au chômage n’ont diminué aux États-Unis que de 8 000 durant la semaine qui s’est terminée le 23 janvier, à 470 000, selon le département du Travail. C’est nettement moins que ce qu’avaient anticipé la plupart des analystes américains, eux qui croyaient qu’on atteindra le chiffre de 450 000. Du coup, la moyenne des quatre semaines pour la période terminée le 23 janvier est de 456 250 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage, soit une hausse de 9500 par rapport à la semaine précédente.
Désormais, le taux de chômage indemnisé est de 3,5% chez nos voisins du Sud, en baisse de 0,1 point de pourcentage en une semaine. Le nombre de chômeurs indemnisés s’établit à 4,6 millions, en léger recul de 57 000 par rapport à la semaine précédente.
Les commandes de biens durables ont dégringolé de 20%
Les commandes de biens durables ont crû de 0,3% en décembre aux États-Unis, grâce surtout aux métaux et à la machinerie, selon le département du Commerce. En novembre, ces commandes avaient reculé de 0,4%, selon les chiffres qui viennent d’être révisés. En conséquence, les commandes de biens durables américains ont carrément plongé de 20% en 2009. Un record depuis 1992.
Par ailleurs, un autre facteur d’incertitude pèse sur les investisseurs : Ben Bernanke va-t-il finalement être reconduit à la tête de la Réserve fédérale? C’est aujourd’hui que doit avoir lieu le vote décisif du Sénat. Il semble que depuis une semaine de plus en plus de sénateurs y soient favorables, à la suite de pressions insistantes de la Maison Blanche. Mais, d’ores et déjà, des démocrates ont indiqué qu’ils s’y opposeraient, n’étant pas convaincus que M. Bernanke soit blanc comme neige dans l’opération de sauvetage de l’assureur AIG.
