Les marchés sont en baisse mercredi. Photo: Bloomberg.
Les marchés américains ont bien accueilli l’annonce de la Réserve fédérale selon laquelle l’économie a encore besoin du soutien de l’État et ont terminé en territoire positif. La Bourse de Toronto souffrait, elle, de la baisse du prix des ressources dans la foulée des inquiétudes sur la reprise en Asie.
À Toronto, le S&P/TSX a reculé de 21,95 points, ou 0,19%, à 11 339 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a pris 47,6 points, ou 0,47%, à 10 236 points, le S&P 500, 5,3 points, ou 0,49%, à 1097,5 points, et le Nasdaq, 17,7 points, ou 0,8%, à 2221,4 points.
On attendait cet après-midi avec impatience l’annonce de la Fed sur les taux d’intérêt. Même si la croissance économique s’est accélérée au cours du dernier trimestre, le chômage continue de se répandre et qu’une politique monétaire plus stricte pourrait poser un risque à la reprise, a souligné la Fed.
La Réserve fédérale a donc choisi de laisser inchangé son taux directeur à 0-0,25%. Les autres taux sont aussi restés inchangés, sans que la Fed donne d’indications allant dans le sens d’une hausse future.
«La Fed s'attend à ce que les conditions économiques prescrivent des taux directeurs exceptionnellement bas pour une longue période. Le président de la Fed de Kansas City, Thomas Hoenig, s'est opposé à cette mention. Rien de nouveau de la part de la Fed, qui garde inchangées ses vues et ses politiques. La dissidence d'un membre du comité peut, pour le moment, être encore prise à la légère. Nous ne prévoyons toujours pas d'augmentation des taux directeurs avant 2011», écrit Francis Généreux, économiste au Mouvement Desjardins, dans une note parue tout de suite après l’annonce de la Fed.
Pour Raquel Castiel, gestionnaire de portefeuille chez Investissements Standard Life, la décision de la Fed de ne pas hausser les taux n’a rien de surprenant, dans la mesure où l’économie américaine reste faible. «Il n’y a pas encore eu de progrès du côté du chômage et du côté de la production, qui sont les facteurs clés à surveiller », a-t-elle mentionné.
Par ailleurs, les résultats du géant Boeing ont été bien reçus des investisseurs. L’entreprise américaine, qui a déclaré un profit trimestriel de 1,3 G$ US, a pris 4,2%.
Caterpillar, à l’inverse, perdait 4,3% après avoir annoncé une baisse significative de ses profits et avoir signalé que ses résultats de l’année se situeraient vraisemblablement en-deçà des attentes des analystes.
