Bourses: Wall Street finit indécise, Bombardier lâche 8%

Publié le 16/01/2014 à 17:47, mis à jour le 16/01/2014 à 18:53

Bourses: Wall Street finit indécise, Bombardier lâche 8%

Publié le 16/01/2014 à 17:47, mis à jour le 16/01/2014 à 18:53

Par Thomas Cottendin

Photo: Bloomberg

Wall Street finit sans direction jeudi, les négociateurs ne sachant plus ou donner de la tête, entre bons résultats des financières et déception pour le secteur de la distribution.

Le S&P/TSX a gagné 59 points, ou 0,43%, à 13 832 points.

Le titre de Bombardier, qui a reporté la livraison de la CSeries en 2015, a reculé de 35 cents, ou 7,74%, à 4,17$.

À lire CSeries: un quatrième report de livraison pour Bombardier

Au sud de la frontière, la Bourse de New York a fini sans direction jeudi, troublée par des résultats très décevants dans la distribution et des publications contrastées dans le secteur bancaire: le Dow Jones a cédé 0,39% mais le Nasdaq a pris 0,09%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a cédé 65 points à 16 417 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a grappillé 4 points à 4 219 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est replié de 0,13% (-2 points) à 1 846 points, abandonnant du terrain après s'être hissé à un nouveau sommet historique la veille.

Dès l'ouverture de la séance, les investisseurs ont déchanté, les résultats peu brillants de quelques entreprises américaines clef, dans le secteur financier notamment.

Si la banque d'investissement Goldman Sachs a fait part de résultats globalement supérieurs aux attentes au quatrième trimestre et sur l'année 2013, Citigroup a nettement déçu les attentes du marché, malgré un doublement de son bénéfice sur un an pour le trimestre précédent.

«On se rend compte, qu'en dehors de Bank of America, toutes les banques qui ont publié leurs résultats ont subi une baisse de leur chiffre d'affaires, même si certaines ont réussi à faire progresser leurs bénéfices grâce à des réductions de coûts et des retours de provisions», a expliqué Gregori Volokhine, gérant du fonds Meeschaert America.

Plombant aussi l'humeur des opérateurs, le distributeur américain d'électronique grand public Best Buy a plongé de quelque 30%, pénalisé par des ventes décevantes en fin d'année, et mettant en lumière pour beaucoup les difficultés subies par le secteur de la distribution face à l'influence croissante des achats sur Internet.

«On a vu peu de bonnes nouvelles aujourd'hui», a noté Jack Ablin, de BMO Private Bank, selon qui «Wall Street aimerait que les bons chiffres macroéconomiques finissent par se traduire sur les résultats des entreprises».

Les opérateurs ont effet accueilli une salve d'indicateurs aux États-Unis, jugés dans l'ensemble de bon augure pour l'économie du pays.

Dans le domaine clef de l'emploi, les inscriptions au chômage ont enregistré une baisse inattendue au cours de la semaine achevée le 11 janvier, tandis que du côté de l'inflation, les prix à la consommation ont augmenté conformément aux attentes en décembre.

En outre, la croissance de l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des États-Unis) s'est accélérée plus que prévu en janvier.

Le marché obligataire a avancé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,843% contre 2,882% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,773% contre 3,806% à la précédente clôture.

 

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