[Photo : LesAffaires.com]

Les Bourses nord-américaines amorcent la semaine comme elles l’avaient terminé la semaine dernière: de façon contrastée.

Vers 10h, la Bourse de Toronto recule de 32 points ou 0,3% à 12 340. Les Bourses américaines affichent en revanche de légers gains. Le Dow Jones ajoute 11 points ou 0,07% à 15 259, le S&P 500, de 0,55 point ou 0,03% à 1643 et le Nasdaq, de 2 points à 3471.

L’action de Le Château ajoute 12% ou 0,36$ à 3,35$, même si elle a affiché une des plus importantes pertes de son histoire en termes absolus. Lisez notre article Le Château: des signes d'améliioration effacés par une lourde perte.

L’action de SNC-Lavalin recule de 0,29$ à 44,15$, après avoir enregistré vendredi son plus fort gain depuis novembre. Les investisseurs spéculent sur la vente possible de certaines de ses activités.

La Bourse de New York s'était nettement appréciée vendredi, soulagée par un rapport mensuel sur l'emploi jugé encourageant, mais peu susceptible de susciter une inflexion imminente de la politique monétaire américaine: le Dow Jones avait gagné 1,38% à 15248 points et le Nasdaq 1,32% à 3469 points.

La bonne nouvelle S&P

Suite à cette forte progression, les principaux indices boursiers de la place financière new-yorkaise ont été de nouveau encouragés en tout début de séance par l'annonce de S&P.

L'agence de notation, qui avait privé les Etats-Unis de leur triple A à l'été 2011, a en effet confirmé peu avant l'ouverture la note actuelle du pays à AA+ et surtout relevé la perspective de "négative" à "stable" en raison d'un "recul" des risques budgétaires.

"C'est bien sûr une bonne nouvelle pour le marché car cela éloigne la possibilité d'un nouvel abaissement de la note des Etats-Unis", a remarqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

"Cela renforce également l'idée que l'économie américaine est stable, qu'elle croît légèrement même si c'est à un rythme modeste", a ajouté l'expert.

Mais l'effet d'entraînement de cette annonce a été de courte durée et les indices ont perdu de leur avance pour passer, temporairement, dans le rouge quelques minutes après l'ouverture.

Le marché digère en effet parallèlement "des chiffres meilleurs que prévu sur la croissance japonaise" et "des données moins fortes qu'anticipées en Chine", ont remarqué les analystes de Wells Fargo.

Le produit intérieur brut (PIB) du Japon s'est de fait affiché en hausse de 1,0% entre janvier et mars derniers par rapport à la période octobre-décembre 2012 alors que des chiffres préliminaires sortis mi-mai faisaient état d'une croissance de 0,9%.

Parallèlement Pékin a fait état d'indicateurs jugés décevants par les experts, comme une hausse de la production industrielle en mai de 9,2% sur un an, contre 9,3% en avril, ou une progression des prix à la consommation de seulement 2,1% sur un an en mai, contre 2,4% en avril.

Avec AFP